L’Agora des collèges confinée sur YouTube

Du déchaumage à l’ensilage de l’herbe, Agora a déjà posté dix vidéos de 2 minutes chacune, à destination des collégiens et de leurs professeurs. © B. CAILLIEZ
Du déchaumage à l’ensilage de l’herbe, Agora a déjà posté dix vidéos de 2 minutes chacune, à destination des collégiens et de leurs professeurs. © B. CAILLIEZ

La coop de l’Oise n’a pas voulu supprimer, pour cause de Covid-19, l’opération qu’elle venait de démarrer avec 22 classes et 550 collégiens. Elle l’a remplacée par des mini-vidéos envoyées aux professeurs et postées sur YouTube.

« Nous venions juste de lancer la troisième édition de notre opération l’Agora des collèges, lorsque la décision du confinement a été prise le 16 mars dernier, explique Amandine Bannery, responsable marketing et communication de la coopérative. Trois classes avaient démarré l’opération sur les vingt-deux qui avaient prévu d’y participer cette année, avec au total 550 collégiens de 4e et de 5e mobilisés que nous avions baptisés les agri-curieux. »

Les visites de chaque classe sur l’exploitation d’un adhérent d’Agora et dans un silo ou une installation de la coop ont bien sûr été annulées, tout comme la visite des 550 élèves sur la plateforme d’essais en juin.

Bientôt des périodes de tchat

Cette opération, qui se voulait de très grande envergure, est passée en mode digital, et dans un format un peu plus modeste. « Nous ne voulions pas tout stopper net, sans qu’un lien soit maintenu, souligne Amandine Bannery. C’est pourquoi nous avons décidé de partager les travaux des champs et les activités de la coopérative avec les différentes classes, par le biais de mini-vidéos de 2 minutes envoyées à chaque professeur. Charge à lui ensuite d’assurer le relais auprès de ses élèves. En parallèle, les vidéos ont été postées sur YouTube avec une relance sur Facebook et Twitter, pour élargir l’auditoire à un plus grand nombre. »

« La démarche est très bien accueillie par nos collèges partenaires, se félicite la responsable de la coopérative. Nous avons également prévu de créer des périodes de tchat avec les élèves qui pourront poser toutes les questions qu’ils souhaitent aux agriculteurs et aux responsables de la coopérative. » Les agri-curieux sur le terrain se sont transformés en agri-curieux sur le net.

Blandine Cailliez
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