Ses parents et grands-parents n'étant pas agriculteurs, rien ne destinait Cindy Noizet à l'élevage. C'est un peu par hasard qu'elle entre en Bepa élevage ovin et cultures fourragères. Le secteur l'intéresse et elle poursuit par un Bac Pro, puis un BTS productions animales. « Je voulais m'installer en élevage, raconte Cindy Noizet. Mais pour une femme qui ne venait pas du milieu agricole, c'était mission impossible. » Reste donc le statut de salarié agricole qu'elle occupe en 2000 dans une exploitation seine-et-marnaise. Mais la crise de l'ESB met fin à son contrat. En 2001, elle intègre la Direction sanitaire vétérinaire (DSV) de Seine-et-Marne pour y réaliser des contrôles d'identification chez les éleveurs jusqu'au jour où le premier cas de fièvre aphteuse est déclaré. « J'ai alors intégré la police sanitaire pour surveiller le cheptel et les abattages pendant quelques mois avant d'être affectée à l'abattoir de Dammarie-les-Lys. J'inspectais les animaux ainsi que les conditions d'abattage. C'est un milieu un peu spécial », se souvient Cindy. A tel point qu'au bout d'un an, elle se dit que ce n'est pas pour elle. « Mais j'avais toujours envie de rester dans l'élevage. »

Cindy Noizet a travaillé plus de dix ans au contact direct des éleveurs, avant d'intégrer Vivescia début 2013 en tant que responsable élevage.
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