Après avoir réduit les émissions de GES sur ses sites industriels de 26 % entre 2015 et 2020, Vivescia a décidé en 2021 de tout remettre à plat et d’aller plus loin, en posant une nouvelle trajectoire à 10 ans. Les équipes ont ainsi été mobilisées pendant un an « pour quantifier, évaluer, modéliser les leviers activables afin de fixer un cap ambitieux, réaliste et robuste en même temps », indique le groupe, puis la stratégie climat a été validée à l’automne 2022 par le conseil d’administration et le comité exécutif.
Engagé avec le SBTi
« Notre choix de s’engager, depuis le 1er février, à partir d’un référentiel robuste et reconnu, l’initiative Science Based Target (SBTi), pose notre nouvelle ambition 2030 : accélérer la réduction des émissions dont nous sommes directement responsables, mais aussi engager la diminution de celles sur lesquelles nous portons une responsabilité (scope 3), même si elle est indirecte, en particulier sur notre amont agricole », informe Valérie Frapier, directrice RSE du groupe, dans un communiqué du 5 avril.
La feuille de route de Vivescia fixe ainsi un engagement long terme de contribution à la neutralité carbone en 2050, avec une première étape de réduction de 25 % de son empreinte carbone d’ici 2030 sur l’ensemble de son périmètre (scope 1, 2 et 3) dont - 38 % d’émissions de GES sur son périmètre de responsabilité directe (scope 1 et 2). Des objectifs que le groupe souhaite faire certifier par le SBTi d’ici la fin de l’année 2023.
Une étude pour quantifier les risques
Parallèlement à ce chantier d’atténuation, Vivescia avance sur l’enjeu de l’adaptation face au réchauffement climatique. Ainsi, l’automne dernier, Vivescia a engagé une vaste étude sur les territoires de la coopérative pour projeter les impacts du réchauffement climatique sur les productions agricoles à l’horizon 2030. L’étude vise à mesurer l’impact de l’évolution de trois facteurs cruciaux (la température, la pluviométrie, le rayonnement) sur une quinzaine de cultures dans 18 zones pédoclimatiques. Les premiers enseignements seront connus avant l’été 2023.
« La révolution carbone est en marche, le groupe Vivescia s’y engage avec sérieux et ambition, conclut Christoph Büren, président du groupe. Réduire nos émissions, adapter nos cultures, nourrir nos puits de carbone… Les enjeux du climat appellent à renouveler nos schémas de pensée, à innover et à penser de nouvelles formes de coopération au sein de nos chaînes agricoles et agroalimentaires. »
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