1De plus en plus d’acteurs
Le GIE CRC (Culture raisonnée contrôlée) ne cesse d’accueillir de nouveaux membres : 17 en 2018-2019, dont Auchan, qui adhère pour être « irréprochable » sur la qualité des matières premières qu’il utilise. Excepté Leclerc et Cora, tous les distributeurs ont d’ailleurs rejoint la filière. Pour Bertrand Girardeau, à la tête de la minoterie éponyme (six moulins), très consommatrice de blé CRC, « c’est la grande distribution qui tire. Sans Casino, qui a été le premier à adhérer, je ne pense pas qu’on en serait là aujourd’hui. » Les distributeurs ont déroulé leur cahier des charges auprès des industriels qui ont suivi. Pour s’acheter une réassurance tout en nourrissant leurs discours. « On est l’Intel Inside de vos produits », résume Marc Bonnet, directeur du GIE. McDonald’s avait aussi fait son entrée l’an dernier, soit 38 000 t de blé en plus dès cette campagne. Le GIE, qui compte une dizaine de salariés (contre deux il y a trois ans), n’en oublie pas d’être exigeant et sait, à travers Bureau Veritas, refuser ou suspendre des habilitations.