A 21,3 Mt en 2011, l'alimentation animale française perd encore 0,8 % et sur dix ans, - 9 %. L'Allemagne s'arroge désormais la première place européenne, avec + 3 Mt en une décennie. Pour les industriels, il est urgent d'arrêter la déprise. " La France est une magnifique terre d'élevage, insiste Alain Guillaume, président du Snia. L'alimentation animale investit : ne serait-ce qu'en Rhône-Alpes, deux nouvelles usines de mash ont démarré cette année. Et le monde a besoin de produits animaux. " Il pointe les manques d'harmonisation entre pays européens : " TVA, coût du travail et réglementation. Le seuil des installations classées est de 450 porcs en France, mais de 2 000 en Allemagne. Quand un jeune veut s'installer, il lui faut jusqu'à cinq ans pour obtenir toutes les autorisations. Et encore, certains ont dû arrêter, car l'autorisation leur a été retirée une fois les animaux dans les bâtiments. " Sans compter les difficultés économiques des éleveurs et l'absence de répercussion des hausses de matières premières au niveau consommateurs. " Les fabricants d'aliments soutiennent les élevages, que ce soit sous forme d'aide à l'investissement dans des silos ou dans les études d'agrandissement, ou par des contrats de reprise à prix garantis notamment en porc ou en oeufs. Nous voudrions pouvoir continuer à faire tout cela. "
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ALIMENTS DU BÉTAIL Relancer l'élevage en France
A l'AG du Snia qui s'est tenue à Aix-les-Bains, le 25 mai dernier, les industriels en ont appelé à un nouveau modèle pour relancer l'élevage et donc leurs ventes.
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