Avec Goëmar Phytopolis, localisé sur le site de l'usine et constitué de cinq phytotrons, cinq compartiments de serre, deux laboratoires et des pépinières sur 3 000 m2, l'entreprise bretonne a l'ambition d'être la référente mondiale en physio-activation, nutrition innovante et biocontrôle, qui sont ses trois axes de développement. « Nous sommes tous en lisière d'un champ de progrès mais le temps nous est compté, a insisté Jean-Pierre Princen, président exécutif de Goëmar, lors de la conférence inaugurale le 5 juillet. D'où l'intérêt de mutualiser nos audaces à travers des collaborations scientifiques. » Six pôles de compétitivité, dix-sept laboratoires de recherches et dix-huit entreprises sont d'ores et déjà impliqués dans ces nouvelles capacités de recherche. Jean-Pierre Princen a également égréné des suggestions pour encourager la diffusion des produits de biocontrôle : une « redevance pour pollution diffuse positive », c'est-à-dire une « ristourne » pour les agriculteurs utilisateurs, l'ajout au bilan économique de l'exploitation d'un bilan IFT (Indice de fréquence de traitement) et l'accélération du processus d'homologation des produits biostimulants et de biocontrôle avec la création à l'Anses d'une équipe dédiée.
Renaud Fourreaux