Le groupe Cavac a souvent fait l'actualité depuis juin. Pouvez-vous nous rappeler les principaux faits ?
En productions animales, nous avons eu la création de l'union Bovinéo entre notre groupement bovin viande et la coopérative Geo : 130 000 animaux seront écoulés par cette structure pour un chiffre d'affaires de 185 M€ réalisé avec 2 500 éleveurs et soixante-dix-neuf salariés. En lapin, la fusion annoncée entre notre groupement lapin et la CPLB va aboutir à un pôle leader sur le marché avec plus de 30 % de la production nationale. En productions végétales, la coopérative agricole du Haut Bocage vendéen, spécialisée dans les plants de pommes de terre, a validé un projet de fusion au sein de notre groupe.
Sinon, nous avons lancé le blé Agri-éthique, un pacte reliant agriculteurs, coopératives, meuniers et industriels autour d'un contrat sur trois ans avec un prix fixe, tout au long de la chaîne, pour garantir une rémunération pour nos agriculteurs. Et nous avons doublé notre outil de stockage de Sainte-Gemme-la-Plaine en le portant à 100 000 t pour absorber la croissance du volume de collecte et répondre aux filières qualité.
Quelle est la motivation de ces rapprochements ?
Nous voulons structurer notre territoire en fédérant ses acteurs pour être plus fort demain dans l'intérêt des agriculteurs. Par ailleurs en lapin, depuis deux ans, l'aval s'est beaucoup concentré. En bovin comme en lapin, le nombre d'éleveurs et le cheptel diminuent obligeant à des remises en question. En plants de pommes de terre, la CAHBV souhaite faciliter la recherche de nouveaux producteurs. Chaque activité conserve cependant, dans notre groupe multispécialiste, une forte autonomie de fonctionnement, tout en s'appuyant sur les services centraux du groupe.
Hélène Laurandel