Ce ne sont donc plus des rumeurs. Total, pour qui « l'activité des fertilisants est éloignée du coeur de métier du groupe », a officialisé son intention de vendre GPN (500 M€ de CA et 725 salariés). Le pétrolier a en effet reçu une offre de rachat de la part de l'autrichien Borealis, lui-même détenu par une société d'investissements d'Abu Dhabi, et déjà présent en France depuis son acquisition l'année dernière de l'usine Pec-Rhin, qui appartenait initialement à l'azotier français et à BASF. Total a engagé les procédures de consultation du personnel, « compte tenu de la qualité du projet ». En effet, les activités et les emplois seraient préservés. L'industriel garderait néanmoins dansses filets les obligations liées aux anciennes activités de Grande Paroisse (dont AZF). « On a aucun doute sur l'approbation du projet par les autorités de la concurrence », confesse-t-on chez GPN. Dans le même temps, Borealis a émis une offre de rachat des parts que Total détient dans le fabricant belge Rosier (56,86 %) qui réalise un CA de 265 M€ et emploie 250 salariés. En cas d'acquisition, Borealis sera tenu de lancer une OPA portant sur l'ensemble des actions qu'elle ne détient pas et qui sont cotées sur Nyse Euronext à Bruxelles.
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ENGRAIS Total lâche GPN

Après avoir racheté Pec-Rhin à GPN, Borealis a fait une offre pour le rachat du premier producteur français d'engrais azotés, ainsi que du belge Rosier.
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