"Nous ne sommes plus en décalage de prix et de services comme c'était le cas auparavant, nous retrouvons les parts de marché perdues tout en améliorant notre situation financière ", annonce Laurent Simon, directeur général. Par exemple, le groupe se félicite d'avoir payé cette année le blé quelque 15 à 17 € plus cher que la concurrence, alors qu'il y a trois ans, l'écart était plutôt défavorable à la Scael. Cette politique de prix s'explique par la priorité donnée à la branche agriculture qui doit se situer à l'équilibre, les branches export, semences, laboratoires et distribution devant, elles, apporter de la rentabilité et assurer le développement du groupe. Autre raison : la rationalisation des coûts. Les cinq négoces ont été placés dans une unique structure. Sur les 60 sites que compte le groupe, seuls 23 " lieux de vie " (dépôts + silos) sont ouverts toute l'année, les autres ne servent qu'à la moisson. 60 % des commandes de morte-saison sont livrées directement chez l'agriculteur à partir d'une plate-forme logistique. Enfin, le groupe Scael a cherché à séduire les jeunes en leur proposant de nouveaux débouchés comme l'huile Fleur de Colza. Guillaume Renault, jeune agriculteur d'Eure-et-Loir, a même été choisi par Lesieur comme image de la marque : sa photo sera sur chaque bouteille.
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CENTRE Scael : hausse de parts de marché en vue
Trois ans après l'arrivée du nouveau conseil d'administration et du nouveau DG, le groupe Eurélien Scael dresse un bilan positif de sa stratégie.
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