Midi-Pyrénées Vivadour organise une nouvelle journée des métiers

La mise en place d'un grand plan de recrutement en 2011, visant à embaucher, en trois ans, 150 personnes dans tous les secteurs en développement de la coopérative, a porté ses fruits. Certains postes ont été difficiles à pourvoir, mais tous l'ont été. 26 % des salariés de Vivadour ont aujourd'hui moins de cinq ans d'ancienneté. Mais il restera encore, d'ici à 2018, à remplacer de nombreuses personnes qui se préparent à partir à la retraite.Remplacer les départs à la retraitePour anticiper ces départs, le groupe coopératif a organisé une grande journée des métiers, à laquelle il a convié ses partenaires - lycées agricoles régionaux, Apecita, Pôle Emploi, Apec, région Midi-Pyrénées, conseil général du Gers, Direccte, préfecture... -, auxquels il a présenté les secteurs sur lesquels il recrute.« Nous recherchons notamment des personnes qui travailleront sur la relation avec les agriculteurs et leur accompagnement, notamment des conseillers techniques et commerciaux, à même de mettre en pratique des outils techniques de gestion et de connaissance des marchés, explique Marie-Claire Poussade, directrice des ressources humaines, chez Vivadour, mais aussi des chauffeurs et des vendeurs en magasins. Nous recrutons dans tous les secteurs de valorisation des productions, comme la conduite des silos et des installations de traitement du grain et des semences, ainsi que des spécialistes de la vigne et de la protection des végétaux, du suivi des élevages de volailles, des itinéraires techniques, du machinisme, du marché des céréales... »Proposer des formations adéquatesRecruter, dans des secteurs très ruraux, des personnes au profil professionnel très pointu n'est cependant pas toujours aisé. Pour se faire connaître, Vivadour reçoit, tout au long de l'année, des classes de lycéens des établissements agricoles qui viennent visiter ses installations et ses cultures. Depuis septembre dernier, la coop accueille aussi onze apprentis.Elle recrute également des Bac + 2 et Bac + 3 issus du monde agricole, auxquels elle propose des formations en alternance permettant de renforcer leurs connaissances en agronomie, dans le domaine des marchés du grain, des relations aux agriculteurs et des connaissances du terrain. Ces formations sont notamment assurées par les lycées agricoles, Arvalis ou Sepco (InVivo).« Nous devons souvent compléter les connaissances des personnes que nous recrutons car, dans notre région, aucun établissement ne propose d'étudier le séchage du grain ou le traitement des semences en usine, ou encore l'élevage des volailles et le suivi de la vigne, poursuit Marie-Claire Poussade. Une réflexion très intéressante est cependant en cours, au lycée agricole d'Auzeville (Haute-Garonne), pour la création d'une licence pro ou d'un certificat de qualification professionnelle sur la conduite d'installations de semences et de grains. Cette formation peut intéresser les coopératives, mais aussi les négoces et les semenciers. Ce serait un très bon début. »