Pays de la Loire La CAPL double sa collecte

La coopérative agricole du Pays de Loire a tenu son assemblée générale ce jeudi 11 décembre. L'occasion de présenter les résultats de l'exercice 2013-2014 et d'évoquer la stratégie de développement externe mise en oeuvre sur cette même période. « CAPL a racheté la SCPA Chauveau (grandes cultures et vigne) fin 2013 et la société Ceneray, basée à Bazouges-sur-le-Loir (grandes cultures et arboriculture), en juin 2014 », a rappelé Bernard Belouard, son président. Avec ce double rachat, la coopérative de Thouarcé pourra désormais se prévaloir d'une collecte de 300 000 à 350 000 tonnes et son chiffre d'affaires consolidé devrait logiquement franchir la barre des 200 millions d'euros.Des primes filières à 12 €/tPour l'heure et sur l'exercice 2013-2014, la coopérative réalise un chiffre d'affaires de 106,7 millions d'euros contre 116,2 millions d'euros sur l'exercice précédent (- 8,2 %). L'activité collecte représente 46 % des ventes soit 49,6 millions d'euros. « Au total, nous avons réceptionné 145 000 tonnes dont 72 000 tonnes de blé tendre et 39 000 tonnes de maïs », précise Patrick Brémaud, directeur général adjoint. En moyenne, les apports de céréales ont été valorisés à 186,20 €/t et les primes filières ont représenté 12 €/t.Avec 51 millions d'euros, l'activité agrofournitures représente pour sa part 48 % du chiffre d'affaires de la coopérative. « Nos ventes ont globalement progressé de 3,6 % sur cet exercice », souligne le DGA.Augmenter les capacités de stockageSur le plan financier, la CAPL solde 2013-2014 avec un résultat net positif de 1,138 million d'euros. « L'exploitation a généré une capacité d'autofinancement de 2,71 millions d'euros qui va notamment nous permettre d'augmenter nos capacités de stockage (+ 30 000 tonnes) et nos capitaux propres ont progressé de 3,16 millions d'euros », a détaillé le directeur général, Jean-Michel Mignot, avant de préciser qu'au 1er janvier 2014, « le pôle CAPL avait opté pour la syndication de sa dette et désigné la coopérative CAPL pour porter l'ensemble de l'endettement ». Une décision « plutôt rare en agriculture mais qui permet d'obtenir des banques une plus grande lisibilité, notamment à moyen terme ».