Spanghero Laurent Spanghero remporte la mise

Frédéric Smith (fondateur d'Investeam), l'avocat de Laurent Spanghero, Christophe Lèguevaques, et Laurent Spanghero devant les salariés de l'entreprise le 5 juillet. Frédéric Smith (fondateur d'Investeam), l'avocat de Laurent Spanghero, Christophe Lèguevaques, et Laurent Spanghero devant les salariés de l'entreprise le 5 juillet.
Frédéric Smith (fondateur d'Investeam), l'avocat de Laurent Spanghero, Christophe Lèguevaques, et Laurent Spanghero devant les salariés de l'entreprise le 5 juillet. Frédéric Smith (fondateur d'Investeam), l'avocat de Laurent Spanghero, Christophe Lèguevaques, et Laurent Spanghero devant les salariés de l'entreprise le 5 juillet.

Le tribunal de commerce de Carcassonne a retenu l'offre de Laurent Spanghero et de ses associés pour la reprise de l'entreprise de Castelnaudary (Aude) qu'il avait créée en 1970.

L'offre de reprise portée par les salariés de l'entreprise Spanghero, associés à Delpeyrat (plats cuisinés) et Deveille (travail de la viande), ayant été rejetée par le tribunal de commerce de Carcassonne, le 2 juillet, c'est finalement celle de Laurent Spanghero, créateur de l'entreprise en 1970, qui a été retenue trois jours plus tard. « Une première étape est franchie, se félicite le chef d'entreprise. Il fallait surtout éviter que l'entreprise soit liquidée. Mais tout reste à faire, car les clients sont partis. »Cent salariés sauvésAssocié à Jacques Blanc, gérant de la société immobilière Investimo, et à l'opérateur financier Investeam, le repreneur apporte 5,5 M€. « C'est trois fois le besoin en fonds de roulement de l'entreprise, précise dans un communiqué Didier Jug, directeur général d'Investeam. Cela permet aujourd'hui de sauver cent salariés. Ce n'est pas satisfaisant pour tous les autres, mais c'est un début prometteur. »Jérôme Lagarde, délégué syndical FO et secrétaire du CE, est pourtant déçu. « Je ne comprends pas la décision du tribunal de commerce, reconnait-il. Laurent Spanghero n'a pas de client et n'a pas de projet précis pour l'entreprise. Nous ne savons même pas quel statut elle aura, ni combien seront payés les salariés qui resteront. »« J'ai gardé des contacts avec des enseignes, rassure Laurent Spanghero, Maintenant qu'elles savent que l'activité reprend, nous allons retrouver un courant d'affaires. Nous gardons donc les activités de plats cuisinés et de travail de la viande, mais pas celle de négoce de viande. Je n'ai jamais fait de négoce, je ne vais pas commencer aujourd'hui. »L'entreprise pourrait être rebaptisée « Les Saveurs Occitanes », à moins que ce nom devienne uniquement une marque de produit. La nouvelle équipe veut « reconstruire un outil pérenne et proposer des produits de grande qualité ». Elle a pour cela établi récemment un partenariat avec le chef restaurateur trois étoiles Gilles Goujon.

Florence Jacquemoud

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