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Aquitaine Lur Berri poursuit ses investissements dans ses filières de transformation

Olivier Gémin, directeur général (à gauche) et Sauveur Urrutiaguer, président de Lur Berri, présentent à leurs adhérents réunis en assemblée générale, le 21 novembre, des résultats en progression. © F. JACQUEMOUD Olivier Gémin, directeur général (à gauche) et Sauveur Urrutiaguer, président de Lur Berri, présentent à leurs adhérents réunis en assemblée générale, le 21 novembre, des résultats en progression. © F. JACQUEMOUD
Olivier Gémin, directeur général (à gauche) et Sauveur Urrutiaguer, président de Lur Berri, présentent à leurs adhérents réunis en assemblée générale, le 21 novembre, des résultats en progression. © F. JACQUEMOUD Olivier Gémin, directeur général (à gauche) et Sauveur Urrutiaguer, président de Lur Berri, présentent à leurs adhérents réunis en assemblée générale, le 21 novembre, des résultats en progression. © F. JACQUEMOUD

Le 21 novembre, Lur Berri a tenu son assemblée générale à Aïcirits (Pyrénées-Atlantiques). Malgré une récolte de céréales 2013-2014 inférieure de 30 % aux collectes habituelles, le groupe présente des résultats positifs qui lui ont permis d'investir 27,2 millions d'euros dans ses filiales.

« Nous allons battre des records, cette année, la campagne de maïs est très satisfaisante, en quantité comme en qualité, se félicite Sauveur Urrutiaguer, le président de Lur Berri. Cela va nous permettre de rattraper l'année précédente qui avait été très difficile quant au climat, et avait entraîné une chute de la collecte de 30 %. » Entre les hectares qui n'avaient pas pu être semés à cause de la pluie et les baisses de rendement, ce sont moins de 260 000 tonnes de céréales qui ont été collectées en 2013-2014, contre près de 373 000 t l'année précédente qui était déjà une petit récolte.Cela n'a pas empêché le groupe basque de réaliser de bons résultats, avec un chiffre d'affaires consolidé à 1 146 millions d'euros, en hausse de 1,4 %, et un excédent brut d'exploitation (EBE) à 95 millions d'euros, contre 89 millions en 2012-2013. La progression des surfaces de semences (4 700 ha, soit + 27 %) a contribué à ce bon résultat. 7 millions d'euros ont été investis dans l'usine de semences d'Aïcirits, pour augmenter de 25 % les capacités de séchage et de 20 % celles de stockage.Labeyrie refinancé...En 2014, Lur Berri a procédé au refinancement de sa filiale Labeyrie, dont elle détient la majorité du capital depuis 2012. « La prise de majorité du groupe s'est faite en pleine crise financière et bancaire, dans des conditions non optimisées, explique Olivier Gémin, le directeur général. L'objectif était donc de refinancer les besoins du groupe Labeyrie, ce qui a été fait par l'émission sur le marché, début 2014, d'un High Yield (obligations à haut rendement) d'un montant de 275 millions d'euros. Cela nous a permis de mesurer l'attractivité de l'entreprise. Les souscripteurs ont souscrit plus de seize fois le montant que nous avions émis. C'était très positif pour nous. »Le nouveau partenaire financier choisi par Lur Berri est PAI Partners. Ce dernier possède désormais la même quantité de parts que Lur Berri dans Labeyrie Fine Foods (LFF). Cette opération devrait permettre de réaliser 13 millions d'euros par an d'économies en frais financiers et de « donner à LFF les moyens d'un développement ambitieux ».D'ores et déjà, 7,3 millions d'euros ont été investis dans le site d'abattage et de transformation de canards gras, de Came (Pyrénées-Atlantiques), qui approvisionne Labeyrie en foie gras. Ces travaux ont permis d'augmenter la capacité de production de l'outil, qui passe à 15 000 têtes par jour, mais aussi d'améliorer la qualité des produits et les conditions de travail. Ainsi, malgré l'augmentation du prix des matières premières en 2013-2014, le chiffre d'affaires de LFF (800 M€) a progressé de 5,8 % et son EBE de 8,8 %.... et Arcadie recapitaliséArcadie Sud-Ouest, société d'abattage et de découpe de viande, a également été recapitalisée, à hauteur de 7,6 millions d'euros, par les coopératives du Sud-Ouest qui se partagent son capital. Lur Berri, actionnaire principal, a versé 3,6 millions d'euros et fait passer sa participation de 43 % à 46,4 %.Arcadie a également fait l'objet d'une restructuration. Le site MPV Distribution à Toulouse a fermé. L'abattoir d'Auch a été redimensionné pour abattre uniquement les 4 000 tonnes de bovins du Gers. En 2015, 76 % de son capital seront revendus aux autres utilisateurs de l'outil, Arcadie ne gardant que 24 % des parts, mais restant principal apporteur avec 3 000 tonnes par an. L'abattoir de Tarbes sera mis aux normes pour pouvoir exporter du porc au Japon, et celui d'Anglet équipé d'une chaîne de mise en barquettes pour l'agneau de lait, un marché que Lur Berri compte développer en France.

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