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Bourgogne Les organismes stockeurs mobilisés pour la protéine

Didier Lenoir, président de l'Association pour la promotion des productions végétales de Côte-d'Or (APPV21), entouré des intervenants lors du colloque de restitution des résultats de l'étude technique. © A. BREHIER Didier Lenoir, président de l'Association pour la promotion des productions végétales de Côte-d'Or (APPV21), entouré des intervenants lors du colloque de restitution des résultats de l'étude technique. © A. BREHIER
Didier Lenoir, président de l'Association pour la promotion des productions végétales de Côte-d'Or (APPV21), entouré des intervenants lors du colloque de restitution des résultats de l'étude technique. © A. BREHIER Didier Lenoir, président de l'Association pour la promotion des productions végétales de Côte-d'Or (APPV21), entouré des intervenants lors du colloque de restitution des résultats de l'étude technique. © A. BREHIER

Regagner des rendements et des protéines, c'est possible, estiment 110 Bourgogne, Bourgogne du Sud, Dijon céréales et les Ets Bresson engagés au sein du projet BOP, Blé : Objectif Protéines. Une étude sur le sujet a été présentée le 7 novembre à Dijon (Côte-d'Or).

Depuis dix ans, la filière blé tendre de Côte-d'Or est confrontée à une stagnation de ses rendements et à une chute de la teneur en protéines de ses grains. Le projet multipartenarial « Blé : Objectif Protéines » a été initié en janvier dernier pour identifier et proposer des leviers opérationnels.Des pratiques analysées sur 20 000 hectaresLes résultats de l'étude qui a analysé les pratiques des agriculteurs de Côte-d'Or sur plus de 20 000 hectares de blé tendre ont été présentés le 7 novembre à Dijon en présence des acteurs du projet : les organismes stockeurs de Côte-d'Or privés et coopératifs, les syndicats agricoles (AGPB, FDSEA21 et JA), les structures techniques (Arvalis-Institut du végétal, chambre départementale d'agriculture de Côte-d'Or).Luc Pelcé (Arvalis-Institut du végétal) et Claire Cros (Association pour la promotion des productions végétales de Côte-d'Or) sont revenus sur les facteurs explicatifs des pertes de rendements et des protéines : changement climatique, coût des intrants azotés, variétés, réglementation. Parmi les leviers disponibles pour améliorer conjointement rendement et teneur en protéines, figurent la génétique (choix variétal), la fertilisation (ajustement de la dose d'azote à chaque apport, positionnement de l'apport montaison, valorisation de l'azote). Le précédent cultural et les intercultures peuvent également être pris en compte.Vulgariser le plus largement possible les résultatsAu cours de ce colloque, Fabrice Genin, président du pôle Productions végétales de la chambre d'agriculture de Côte-d'Or, Olivier Duvernoy, directeur meunerie Europe d'Eurogerm, Christophe Eggenschwiller, chef du service territorial Saône de l'agence de l'eau Rhône Méditerrannée Corse, Gérard Million, directeur de la plate-forme expérimentale Artémis, et Didier Lenoir, président de l'APPV21 ont exprimé leur souhait de poursuivre la démarche. Il s'agit en particulier de vulgariser le plus largement possible les résultats de ce travail collectif.

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