« Les éleveurs ne sont pas fatalistes, a dit Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA. Nos sorts sont liés, on a une vraie complicité à trouver avec vous », a-t-elle lancé mercredi 5 novembre aux coopératives rassemblées en convention Coop de France Nutrition animale sous le thème « Les coopératives de la nutrition animale partenaires des filières d'élevage ».L'une des mesures phares proposées par le maillon nutrition animale, est celle d'Oqualim sous ses deux composantes : la certification tierce partie et les contrôles mutualisés. Jean-Louis Zwick, DG de Soal et président d'Oqualim insiste d'ailleurs sur l'intérêt non seulement économique de la mutualisation des contrôles, mais aussi l'efficacité d'une telle démarche : « Il ne faut pas demander pourquoi nous sommes rentrés dans la démarche, mais comment peut-on faire pour ne pas y entrer », estime-t-il, en rappelant que 95 % des tonnages produits par les coopératives de la nutrition animale françaises sont certifiés Oqualim, une démarche de fond engagée en 2008.Une brochure valorisant la démarche OqualimIl confirme que l'association veut convaincre les quelques réfractaires à s'engager dans les trois prochaines années. « Car ceux qui n'y seront pas n'auront plus accès au marché. Nous allons faire promouvoir la démarche par les filières. » C'est tout l'intérêt de la nouvelle brochure présentée à l'occasion de cette convention, « Coopératives de nutrition animale : garantir la qualité et la sécurité des aliments », qui détaille la démarche Oqualim et donne, notamment, la parole à Véronique Fontaine-Heim, directrice QSHE de Sodiaal : « Oqualim est une démarche préconcurrentielle au service de la filière toute entière. »Les sujets qui fâchent ont également été abordés comme les émissions de méthane ou les contrats aliments. « La volatilité des prix des matières premières impose un changement de raisonnement », souligne Stéphane Hotte, de Noriap, auquel répond Christiane Lambert : « Je pense que le premier pas vers la contractualisation viendra des éleveurs de porcs. »Le modèle économique doit être rénové« Le modèle économique sur lequel se sont construites les filières animales doit être rénové de manière à créer collectivement de la valeur perçue tant par le consommateur que par le citoyen et ce sans perdre notre impératif de compétitivité », souligne le président de Coop de France Nutrition animale, Jean-Luc Cade. Il se félicite par exemple du rapprochement entre l'Unip et l'Onidol pour la promotion du plan protéine. Quand aux outils collectifs, comme Oqualim, ils doivent servir à la reconquête du marché intérieur par les productions animales françaises : « Notre ambition, c'est de promouvoir la viande française et Oqualim Inside ! », conclut-il.
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Nutrition animale Coop de France NA veut valoriser Oqualim dans les filières

Coop de France Nutrition animale a tenu sa convention un bon mois et demi avant les journées de Coop de France, le 5 novembre à Paris. Non pour signaler que l'alimentation animale est hors des filières, mais au contraire pour montrer comment elle peut contribuer à leur efficacité avec un outil collectif tel qu'Oqualim.
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