Organisée dans le cadre de l'opération de communication du ministère de l'Agriculture « Les fermes Dephy vous ouvrent leurs portes ! », de la mi-mai à fin juin, la journée nationale des coopératives FERMEcophyto s'est déroulée à travers la France jeudi dernier. Parmi les 34 coops et 316 exploitations engagées dans le réseau, dix-neuf ont ouvert leurs portes. Bilan : plus de 2 000 participants, agriculteurs, représentants des pouvoirs publics, agences de l'eau, instituts techniques...
Créé en 2010, le réseau FERMEcophyto-Réseau coopératives s'inscrit dans le réseau des fermes Dephy mis en place en 2009 par le ministère de l'Agriculture, qui compte au total près de 1 900 exploitations. Piloté par InVivo Agro, en partenariat avec Coop de France, le Cetiom, Arvalis et Farre, le réseau fait le choix de se pencher sur d'autres indicateurs, en complément de l'IFT : qualité de l'eau, impact en termes de gaz à effet de serre, biodiversité...112 % de la marge brute, IFT total de 74 %Parmi les chiffres clés du bilan 2012 pour 99 fermes du réseau des coopératives par rapport à la référence : 103 % de rendement, 112 % de la marge brute, IFT total de 74 % (63 % hors herbicides). Des résultats jugés positifs, même si certains agriculteurs regrettent que l'impact sur la marge nette ne soit pas pris en compte. « Nous manquons pour l'instant de références », explique Guillaume Py, chez InVivo, venu présenter les résultats chez Vivescia.La première phase du projet a consisté à enregistrer les opérations culturales pour acquérir des références. « Les agriculteurs fournissent chaque année leurs pratiques culturales à la parcelle à leur coopérative. Ces données sont enregistrées, compilées et traitées par InVivo. Les indicateurs parcellaires calculés sont renvoyés à la coopérative, qui anime le réseau », précise Estelle Thibaut chez InVivo, venue elle-aussi chez Vivescia. Ensuite, les agriculteurs ont pu mettre en place des leviers d'action pour améliorer les impacts environnementaux. Et par la suite, les indicateurs permettent au fil des années de suivre les progrès accomplis.
Marion Coisne