Viande Guillaume Garot soutient les salariés de Spanghero

Guillaume Garot, à la sortie de la rencontre d'urgence à Montpellier, le 22 avril, lors du point presse. Guillaume Garot, à la sortie de la rencontre d'urgence à Montpellier, le 22 avril, lors du point presse.
Guillaume Garot, à la sortie de la rencontre d'urgence à Montpellier, le 22 avril, lors du point presse. Guillaume Garot, à la sortie de la rencontre d'urgence à Montpellier, le 22 avril, lors du point presse.

Le 22 avril, le ministre délégué à l'agroalimentaire a assuré les salariés de Spanghero du soutien du gouvernement. Leur société en effet vient d'être placée en liquidation judiciaire.

« Le ministre nous a dit qu'il allait aider les représentants des salariés et les élus locaux à rechercher un ou plusieurs repreneurs pour l'entreprise, témoigne Jérôme Lagarde, délégué syndical chez Spanghero, qui était présent aujourd'hui, à Montpellier, lors de la rencontre d'urgence organisée avec Guillaume Garot. Il suit le dossier heure par heure, mais pour l'instant aucun repreneur n'a été évoqué. Nous lui avons dit que nous voulions trouver une entreprise sérieuse, afin de pérenniser l'emploi, même si nous savons qu'il y aura de la casse en ce qui concerne le nombre de salariés qui seront gardés. »80 salariés en activité aujourd'hui

Placée en liquidation judiciaire avec continuité d'activité, le 19 avril, pour une période de trois mois, par le tribunal de commerce de Carcassonne (Aude), Spanghero ne compte plus aujourd'hui que 80 salariés en activité sur 240 auparavant. L'équipe des plats cuisinés ne travaille plus qu'une semaine sur quatre et celle de l'activité viande a réduit son activité de 40 à 50 %.Pour Lur Berri, qui détient 99 % des parts de Spanghero, l'objectif de la continuité d'activité est de trouver un repreneur à l'entreprise. Un plan social doit être mis en place par l'administrateur judiciaire pour « adapter l'emploi au niveau d'activité ».Les accusations de fraude à la viande de cheval, en février, puis la découverte de viande de mouton britannique prohibée dans les entrepôts de l'entreprise, en mars, ont conduit plusieurs clients et distributeurs importants à réduire ou suspendre leurs commandes. La nomination de Serge Renaudin, le 28 mars dernier, au poste de directeur général, n'aura donc pas suffi à rassurer la clientèle.

Florence Jacquemoud

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