« Nous voulions être en rupture par rapport aux réunions habituelles, explique Christophe Gauchet, directeur marketing chez DuPont Solutions, et donner la parole à l'externe. » La firme entend par là ses clients distributeurs, mais aussi Patrick Saindrenan, chercheur au CNRS et expert sur le biocontrôle, et Jean-Claude Bévillard, de France Nature Environnement. Par petits groupes, distributeurs et équipes DuPont ont fait part de leur ressenti sur l'impact d'Ecophyto : « Cela a permis de professionnaliser le métier », « d'avoir de nouveaux produits avec des profils tox et écotox plus intéressants », « de progresser sur des aspects techniques »... Des réactions positives dans leur grande majorité. Jean-Claude Bévillard a ensuite pris la parole : « A vous entendre, je suis impressionné par le nombre de réactions positives par rapport aux réactions négatives. » Répondant à une remarque sur la difficulté de communiquer avec certaines ONG, il ajoute : « On a progressé dans le dialogue, mais on est encore dans l'affrontement. Il faut qu'il y ait des moments d'échanges plus nombreux. Stop aux actions coup-de-poing. » Le développement du biocontrôle a aussi été évoqué. Et DuPont a présenté le DPX-RNP 31, à base de « Bacillus pumilus », pour lutter contre le sclérotinia du colza, soumis pour homologation en 2013. Le produit sera proposé en association avec une strobilurine, la picoxistrobine.
Marion Coisne