Ça n'aura pas été facile, tant le collectif « Bien vivre dans le Gers », qui regroupe dix-sept organisations, s'est battu jusqu'au bout contre les projets de construction de bâtiments d'élevage de poulets « végétal » (standard), portés par Vivadour. Mais la coopérative et ses adhérents sont parvenus à faire valider leurs dossiers par le préfet du Gers. Quatre bâtiments de 1 200 m² pourront ainsi être implantés à Lannepax, et autant à Saint-Elix-Theux. Ce sont, en tout, 20 000 m² de bâtiments d'élevages industriels et 24 000 m² pour l'élevage de poulets label rouge que Vivadour prévoit d'implanter dans le département du Gers. « Pour la filière, il s'agit de retrouver les volumes de production d'il y a dix ans, afin de continuer à faire tourner les abattoirs gersois de Sarramon et Condom, qui fonctionnent aujourd'hui en partie grâce à une production importée de Vendée », explique-t-on chez Vivadour. En 1999-2000, la coop produisait 8 millions de volailles, dont 50 % de poulets standard et 50 % de labels et volailles fermières. En 2009-2010, les mises en place, en constant recul depuis 2005, étaient passées à 6,5 millions, avec moins de 3 millions de poulets standard. La coopérative a pour objectif de produire à nouveau 100 000 poulets standard par semaine et d'augmenter ses volumes de poulets labels de 10 %. De son côté, « Bien vivre dans le Gers » ne compte pas en rester là.
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MIDI-PYRÉNÉES Vivadour : feu vert pour huit bâtiments
Vivadour a obtenu l'aval du préfet du Gers pour la construction de deux groupes de quatre bâtiments d'élevage industriels de poulets.
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