Pas de salut en dehors de l'utilisation des semences certifiées. C'est le message de Sud céréales et du Gnis, lancé le 28 septembre à Beaucaire. Le taux d'utilisation de la coop flirte avec les 95 %, mais il pourrait descendre. « Pour la première fois en trente-cinq ans, le cours du blé dur se situe en dessous du blé tendre, note Jean-Louis Hubsch, directeur semences. Or, les rendements du premier sont 10 à 20 q/ha inférieur. Nous craignons un moindre recours à la semence certifiée dans les zones à faibles rendements comme le plateau de Valensole. » D'autant plus que la prime qualité européenne est passée de 40 à 30 €/ha. Jean-François Mas, responsable achats Panzani qui absorbe 80 % de la collecte de la coop, a enfoncé le clou. « La pâte doit être jaune, claire et résistante à la cuisson pour ne pas coller. Pour répondre à ces critères et ceux de traçabilité, nous achetons des semences certifiées essentiellement. » L'an dernier, le semoulier a souscrit au contrat Pro-durable de Sud céréales, garantissant l'emploi de certifiées. La volonté est de l'étendre à toute la collecte. Car, à terme, la recherche qui dépend des royalties sur les variétés est aussi menacée.
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SUD-EST Sud céréales et la semence certifiée
Menacé par la conjoncture, le recours aux semences certifiées mobilise collecteurs et organismes de recherche
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