«Un secteur, oh combien prometteur ! » s'enthousiasmait Philippe Mangin, président de Coop de France, en faisant référence à la chimie du végétal, lors de la présentation à la presse d'un rapport sur le sujet (1). « Elle doit être une priorité pour un pays comme la France », a soutenu Philippe Vasseur, président de la section économique du Haut conseil de la coopération agricole, maître d'oeuvre de ce rapport qui exclut deux débouchés, les biocarburants et le papier carton. Il a formulé quatre pistes pour développer ce secteur : privilégier les produits à forte valeur ajoutée issus de technologies innovantes (lire p. 59), soutenir massivement l'innovation en engageant 500 millions d'euros de fonds publics sur cinq à sept ans, conforter la position des leaders de l'Hexagone (une dizaine d'opérateurs) au niveau mondial sur leurs marchés, optimiser le cadre réglementaire et fiscal au niveau européen (vers un label éco-chimique). Concernant le soutien à l'innovation, Philippe Vasseur a précisé que les 500 M€ pourraient être engagés dans le cadre du grand emprunt national annoncé par le président de la République.
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COOPÉRATION Le HCCA, porte-voix de la chimie verte
Le Haut conseil de la coopération agricole vient de sortir un rapport sur « La chimie du végétal, une priorité pour la France ».
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