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Aquitaine Euralis résiste grâce aux semences et au pôle alimentaire

Christian Pèes, président du groupe Euralis, et Pierre Couderc, directeur général, se félicitent des bons résultats de leurs marques de foie gras Montfort et Rougié. © F. JACQUEMOUD Christian Pèes, président du groupe Euralis, et Pierre Couderc, directeur général, se félicitent des bons résultats de leurs marques de foie gras Montfort et Rougié. © F. JACQUEMOUD
Christian Pèes, président du groupe Euralis, et Pierre Couderc, directeur général, se félicitent des bons résultats de leurs marques de foie gras Montfort et Rougié. © F. JACQUEMOUD Christian Pèes, président du groupe Euralis, et Pierre Couderc, directeur général, se félicitent des bons résultats de leurs marques de foie gras Montfort et Rougié. © F. JACQUEMOUD

Le groupe Euralis présentait les chiffres de son exercice 2013-2014 à la presse, le 8 décembre, à Lescar (Pyrénées-Atlantiques). Des résultats affectés notamment par les mauvaises récoltes de maïs en 2013, comme dans tout le Sud-Ouest, et par la baisse du prix des céréales.

En attendant l'assemblée générale de la coopérative, qui aura lieu le 13 février et validera ses comptes, Euralis a fait un premier point pour la presse, trois mois après la clôture de son exercice 2013-2014. Le chiffre d'affaires brut, qui se monte à 1, 463 milliard d'euros, enregistre une baisse de 81 millions d'euros (- 5,3 %). La collecte, en recul de près de 200 000 tonnes, et le prix des céréales qui a perdu 50 €/t pendant la commercialisation, sont responsables, à parts égales, d'une perte de 123 millions d'euros sur le chiffre d'affaires céréales (- 22 %). Hors céréales, le chiffre d'affaires du groupe (997 millions d'euros) progresse de 4 %.Le résultat net est, par ailleurs, négatif, à - 2 millions d'euros. Une perte liée à la fois à l'arrêt de la production de fibres de chanvre par l'usine Agrofibre (pour 2,8 millions d'euros), fermée en juin 2014, et à l'usine de semences qu'Euralis possède en Ukraine. Le conflit Ukraine-Russie a entraîné une dévaluation de la monnaie ukrainienne, enchaînant une perte de 2,2 millions d'euros pour le groupe. Mais la production du site n'est pas touchée par les événements qui affectent le pays.Des activités stratégiques qui progressentEn revanche, après trois années de baisses consécutives, le pôle alimentaire du groupe se redresse, avec un chiffre d'affaires de 493 millions d'euros, en hausse de 1,3 %. « Cette remontée est essentiellement due aux bons résultats enregistrés par nos activités stratégiques, qui s'affichent à + 3,9 %, explique Pierre Couderc, directeur général du groupe. Nous avons relancé la marque Montfort, qui est aujourd'hui numéro deux sur le marché du foie gras transformé avec 13,6 % de parts de marché en valeur (+ 3 %). Notre marque Rougié, dédiée aux restaurateurs, enregistre une hausse de 2 % de chiffre d'affaires total et de 3 % sur le marché français qui est en baisse de 5 %. »« Enfin, poursuit-il, notre marque traiteur Stalaven progresse de 4,2 % en valeur, notamment sur le marché des bouchers-charcutiers-traiteurs qui est en croissance de 3 % par an. Dans les boulangeries, sandwicheries et saladeries, notre activité progresse de 50 %. » Euralis investit 7 millions d'euros dans une nouvelle usine de produits traiteurs à Yffiniac (Côtes-d'Armor), qui sera opérationnelle en septembre 2015.La vente de produits locaux plébiscitéeSur le pôle semences, le chiffre d'affaires (173 millions d'euros) est également en hausse de 2 %, bien que la coop ait été pénalisée par un manque de semences de maïs disponibles. La production, en Ukraine, a progressé de 20 % en maïs et de 36 % en tournesol et les livraisons en Russie ont pu se faire normalement.Enfin, dans les magasins Point Vert, l'activité s'est maintenue grâce au développement des corners « Table des producteurs », où les produits alimentaires fabriqués par 430 adhérents d'Euralis sont proposés aux clients. Leur vente a progressé de 53 % et a contribué pour moitié, à l'augmentation de 3,6 % du chiffre d'affaires des magasins. Six magasins supplémentaires seront dotés d'espaces « Table des producteurs » en 2015.

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