Depuis la fin 2012, la coop étudie les pratiques de traitements phytosanitaires de ses agriculteurs sur 2009, 2010 et 2011. Et elle modélise les risques de transfert de matières actives dans les eaux grâce à un logiciel développé par la société Footways.
Baptisée Agrophyt'Eau, la démarche concerne les producteurs de blé, de maïs, de colza et de tournesol, soit la totalité des 200 adhérents de La Tricherie.
À présent, elle commence à tenir compte de ces analyses dans le référencement et dans les préconisations, en fonction du type de sol, de la météorologie…
Valoriser la démarche en aval
Les effets de cette politique sont étudiés, comme l'explique Baptiste Breton qui codirige la coopérative avec Jean-Paul Serreau et Benjamin Bichon, pour « regarder l'impact réel par rapport aux simulations ».
La coopérative a également la volonté de valoriser cet engagement face aux acheteurs. « C'est la continuité de notre démarche de différenciation », déclare Baptiste Breton, qui rappelle que la coopérative est très présente sur des marchés de filières, avec contractualisation.
Implantée dans une zone rurbaine, La Tricherie a aussi communiqué auprès du grand public sur le raisonnement des pratiques de ses adhérents.
Marion Coisne