Blé dur Durum débute ses activités

C'est notamment depuis les silos portuaires de Port-la-Nouvelle (photo) que Durum exportera son blé dur vers les pays tiers. © R. Fourreaux C'est notamment depuis les silos portuaires de Port-la-Nouvelle (photo) que Durum exportera son blé dur vers les pays tiers. © R. Fourreaux
C'est notamment depuis les silos portuaires de Port-la-Nouvelle (photo) que Durum exportera son blé dur vers les pays tiers. © R. Fourreaux C'est notamment depuis les silos portuaires de Port-la-Nouvelle (photo) que Durum exportera son blé dur vers les pays tiers. © R. Fourreaux

Créée par Arterris et Axéréal pour commercialiser du blé dur, la SAS Durum entre en activité ce 15 juillet.

Les groupes coopératifs Axéréal et Arterris ont annoncé le démarrage des activités de leur filiale Durum, créée en novembre dernier pour la commercialisation du blé dur. L'entreprise est dirigée par un conseil de surveillance, présidé par Jean-François Renoux, président d'Arterris, et un directoire, présidé par Jean-Philippe Everling, qui reste par ailleurs directeur de Granit Négoce, filiale d'Axéréal. A ses côtés, Franck Pasquiet (Granit Négoce), Gilles Girault (Axéréal), Christian Reclus et Nicolas Prevost (Arterris) animerons les équipes de vente.

Arterris, grâce à son rapprochement avec Sud-Céréales, fin 2011, dispose désormais de 450 000 t de blé dur par an, tandis qu'Axéréal en produit 350 000 t. A cela s'ajoutent 500 000 t hors origines Axéréal et Arterris, auparavant commercialisées par Granit Négoce, et qui proviennent d'autres OS français ou d'achats dans d'autres pays exportateurs (Canada, Etats-Unis, Mexique, Europe du sud). Durum prévoit, à terme, de commercialiser 1,5 Mt de blé dur par an.

Durum tournée vers l'export

Le marché industriel français étant très concentré autour de trois gros acheteurs (Panzani, Pastacorp et Alpina Savoie), avec lesquels des contractualisations existent de longue date avec les deux coops, l'objectif de Durum est principalement de se tourner vers l'export et de pouvoir répondre aux appels d'offres des grands pays importateurs, tout en pérennisant sa présence auprès des industriels méditerranéens et nord-européens.

L'entreprise veut aussi « consolider la production française » et affiche sa volonté d'être « au service de l'ensemble des producteurs via leurs collecteurs ». Les prévisions de production de blé dur seraient cette année en baisse à 1,8 Mt (contre 2,3 Mt l'année dernière) selon FranceAgriMer, qui a tenu son Conseil spécialisé céréales le 10 juillet. « Les nôtres sont un peu moins pessimistes, note Jean-Philippe Everling. Nous nous attendons plutôt à une récolte de 1,9 à 2 Mt sur la France.

Florence Jacquemoud

Sur le même sujet

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre