Grand Ouest Agrial réforme son mode de gouvernance

Arnaud Degoulet, président d'Agrial, lors de l'assemblée générale le 31 mai dernier, à Alençon. © J.-C. BALLANDONNE Arnaud Degoulet, président d'Agrial, lors de l'assemblée générale le 31 mai dernier, à Alençon. © J.-C. BALLANDONNE
Arnaud Degoulet, président d'Agrial, lors de l'assemblée générale le 31 mai dernier, à Alençon. © J.-C. BALLANDONNE Arnaud Degoulet, président d'Agrial, lors de l'assemblée générale le 31 mai dernier, à Alençon. © J.-C. BALLANDONNE

La nouvelle charte de gouvernance d'Agrial réduit le nombre de membres du conseil d'administration et donne plus de pouvoir aux branches.

La nouvelle charte a été présentée par son président, Arnaud Degoulet, en janvier dernier à tous les élus de la coopérative et approuvée par l'assemblée générale le 31 mai 2013, à Alençon (Orne).

L'objectif d'Agrial c'est « d'organiser la démocratie coopérative dans une entreprise qui compte dix mille adhérents et plus de dix mille salariés tout en conservant une capacité à décider vite et bien », déclare-t-il.

Chacune des sept branches du groupe (lait, légumes, machinisme, volailles-viande, boissons, semences, distribution rurale) sera désormais managée par un conseil de surveillance. Son président siégera au conseil d'administration.

S'y ajoutent les six présidents des organisations de producteurs (OP), les trois présidents des conseils de métiers sans OP (céréales, semences, oeufs) et les quatorze présidents des conseils de régions. Au total, le conseil d'administration compte donc trente membres, contre trente-six auparavant.Répondre à la stratégie de l'entreprise« L'objectif est de donner plus de pouvoir aux branches », précise Michel Mariette, le directeur de la communication du groupe. Chaque conseil de surveillance de branche disposera de dix membres, dont six adhérents élus, directement concernés, et quatre membres du conseil d'administration.Cette mixité a pour objectif de favoriser la communication entre le conseil d'administration et les conseils de surveillance. Les représentants du conseil d'administration peuvent également s'assurer que les sujets étudiés par le conseil de surveillance répondent bien à la stratégie de l'entreprise. « Il faut d'abord travailler les dossiers au sein des branches avant de venir devant le conseil d'administration », ajoute Michel Mariette.Pour Arnaud Degoulet, « cette adaptation est nécessaire dans le cadre de notre développement, pour renforcer la représentation des adhérents dans les différentes instances de la coopérative et garantir les pouvoirs de décision et de contrôle du conseil d'administration ».

Jean-Claude Ballandonne

Sur le même sujet

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre