La production et la consommation de maïs ne sortent pas de leur course-poursuite permanente. Le défi est d’autant plus délicat que la Chine a débarqué de manière fracassante la campagne passée pour s’installer directement comme l’importateur numéro 1. La hausse des surfaces de seulement 2 % aux États-Unis n’est pas suffisante pour dépasser les 400 Mt et donner de l’air à ce marché. L’USDA faisait le pari en août d’une production à 375 Mt, basé sur un rendement de 109 q/ha. Au 30 juin, les stocks y étaient au plus bas, notamment ceux à la ferme, les agriculteurs ayant vendu beaucoup plus vite que d’habitude en raison des prix. « Il n’y a pas la place pour le moindre accident climatique aux États-Unis », résumait Sébastien Poncelet, analyste chez Agritel début juillet, et dans tous les cas cette situation tendue « va entraîner un rationnement de la demande en maïs dans le monde et donc davantage de consommation de blé ».
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Céréales Le maïs, l’autre driver du marché
La mauvaise récolte brésilienne et la poursuite de l’appétit chinois laissent à penser que le maïs sera encore un incontournable du marché céréalier.
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