Petit à petit, la gamme de fiches actions, au coeur du dispositif des CEPP, s'étoffe. Mais c'est long, et plus ou moins concluant selon les cultures. « Il y a des fiches actions qui dépendent d'un seul acteur, par exemple pour le biocontrôle. Pour d'autres, le processus est plus compliqué, car elles peuvent être conseillées par plusieurs acteurs », expliquait, le 15 novembre, Vincent Magdelaine, chez Coop de France. Qui donc pour le faire ? Sachant que la tâche est de taille : il faut notamment des résultats d'essais, une estimation du coût, l'identification des éléments de preuves à fournir... Pour lever ces freins, Coop de France a eu l'idée d'une plateforme collaborative pour échanger sur la construction des fiches, avant de la soumettre à la commission d'évaluation.
Disponible d'ici fin 2017
« Pour que tout le monde communique mieux », résume Vincent Magdelaine, entre porteurs de fiches, et avec la commission d'évaluation. Des outils, développés par Coop de France, mais pas que, seront aussi disponibles. « Aujourd'hui, c'est une maquette. Elle est en test auprès de nos adhérents et des instituts techniques. Nous allons travailler à améliorersa robustesse avec l'Acta.Elle devrait être disponible avant la fin de l'année », indique Vincent Magdelaine.
Marion Coisne