L'activité aquacole, qui progresse d'environ 15 % par an depuis 2011 en France, prend une part de plus en plus importante chez Maïsadour. Après avoir repris, en 2013, via MVVH-Delpeyrat, deux sites industriels de Norway Seafoods France, à Castets (Landes) et Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), qui transforment chaque année 15 000 t de poissons, le groupe va se lancer dans la fabrication d'aliment pour l'aquaculture. Un projet d'usine, porté majoritairement par sa filiale Sud-Ouest aliment (1), aux côtés du groupe landais Aqualande, qui possède trente-sept élevages aquacoles dans le grand Sud-Ouest. La construction de l'usine débutera au printemps 2015, à Roquefort (Landes) où Aqualande possède une usine de transformation. Le site sera opérationnel un an plus tard et possèdera une capacité de production de 30 000 t, à 65 % pour les poissons d'eau douce et 35 % pour les poissons marins. Soal et Aqualande ont reçu, en juillet, du préfet des Landes, le premier Certificat de projet français, dans le cadre d'une expérimentation lancée en avril dernier dans quatre régions de France. Ce dispositif permet, de geler pendant deux ans les législations et réglementations régissant les principales autorisations dont relève le projet, garantissant ainsi une stabilité juridique au chef d'entreprise et lui attribue un interlocuteur unique pour toutes les démarches.
Florence Jacquemoud
(1) Soal, filiale de Maïsadour (majoritaire), Vivadour et Val de Gascogne.
La chronique agro d'Icosystème
