Après plusieurs années sans tenir de conférence de presse, Monsanto a présenté son bilan et ses perspectives, à Paris le 17 juin, et exposé des éléments pour récuser les « mythes et réalités » sur l'entreprise. Catherine Lamboley, présidente de Monsanto SAS, a annoncé un CA mondial 2013 en hausse de 10 % par rapport à 2012, à 14,8 Md$ dont 2 Md$ sur le marché EMEA (Europe middle east africa). Sans dévoiler le CA France, elle a précisé que c'était « le premier marché EMEA ».
137 M€ investis en France
70 % du CA est réalisé en semences (61 % en grandes cultures, 9 % en potagères), et 30 % en protection des plantes (Roundup et TS Latitude).
En production de semences, la firme indique avoir investi en 2013-2014, 75 M€ dans son centre de Trèbes (Aude), et 62 M€ dans celui de Peyrehorade (Landes).Des actions qui s'inscrivent dans une démarche d'investissements de 500 M€ dans ce secteur dans la prochaine décennie, en France, en Turquie, et dans des pays d'Europe de l'Est, dont la Hongrie et la Roumanie. Monsanto a évoqué plusieurs axes de développement à l'échelle mondiale, notamment dans le biocontrôle, l'agriculture de précision et les OAD. La firme a aussi présenté une brochure, disponible en ligne, intitulée « Monsanto : mythes et réalités ». Sur les OGM, elle a indiqué avoir retiré les dossiers de demandes d'autorisation de cultures OGM à l'échelle européenne, mais elle continue à soumettre les dossiers concernant les demandes d'importations de productions OGM, comme le soja, en Europe.
Marion Coisne