Avec - 0,3 % en 2013, les volumes d'aliments pour animaux produits en France stagnent. Mais les industriels veulent se montrer positifs et s'appuyer sur l'exportation, celles des produits animaux de leurs clients, portés par leurs démarches d'amont. Alain Guillaume, réélu à la présidence du syndicat, se félicite ainsi de la reconnaissance récente d'Oqualim dans plusieurs systèmes de qualité européens. Côté charcuterie « France », l'ouverture du marché chinois, avec l'agrément en mai de quatre transformateurs, fait déjà rêver. Mais l'espoir est surtout porté par la filière laitière dont les perspectives d'après quotas passent par l'export. Pour la volaille qui doit faire face à la disparition des restitutions européennes, c'est plus dur. Pour autant, Arnaud Marion, président du directoire de Doux, y croit. Sans minimiser le poids des parités monétaires, il estime que les efforts de la marque Doux lui fournissent, par exemple, un premium en Arabie Saoudite : « Là-bas, un poulet ne se dit pas poulet, mais Doux. » La salle restait cependant réticente, certains fournisseurs ayant commencé à provisionner face au risque éventuel de pertes.
Y. B.