« Répondre à la croissance mondiale, faire face au défi de l'après quota et rendre la coopérative plus performante et résistante à la volatilité des marchés. » C'est en ces termes que Dominique Chargé, le président de Laïta a motivé un investissement exceptionnel de 80 M€ dans de nouveaux équipements industriels sur les sites répartis dans le grand Ouest (Finistère, Côtes-d'Armor, Loire-Atlantique).
La coopérative va construire une nouvelle tour de séchage de lait infantile et poudre de lait premium d'une capacité de 30 000 t/an, à Crehen (35 M€). Y sera accolé un atelier de mise en boîte (13 M€). Le groupe va investir 12 M€ dans la déminéralisation de lactosérum (7 500 t/an) et 7 M€ pour optimiser les dispositifs de séparation de protéines du lait. Il va poursuivre son développement des poudres de lait fermenté. Le solde servira pour la rénovation des huit tours de séchage existantes. Grâce à ces outils, Laïta va gagner 15 % de capacité de traitement lait et permettre l'embauche d'une centaine de personnes. Le tout devrait être opérationnel en 2017. Le développement des ingrédients secs est un axe stratégique majeur pour le groupe. Il s'agit de gagner des marchés très exigeants en termes de qualité et de sécurité des aliments en France, en Europe et à l'international notamment en Asie. Des marchés à forte valeur ajoutée.
Isabelle Lejas
La chronique agro d'Icosystème
