« L'an dernier, à la même époque, nous avions trente-deux adhérents, aujourd'hui nous sommes trente-huit. Notre industrie est en pleine évolution », a déclaré Jean-Pierre Princen, président d'IBMA France (International biocontrol manufacturers association), le 14 février, lors de la tenue de l'assemblée générale de l'association. Objectif pour 2018 : atteindre 15 % de parts de marché sur le segment de la protection des plantes en France. Une stratégie qui repose sur trois piliers : réglementation, formation et communication, pour faire connaître ces produits au plus grand nombre. « Il faut accélérer la mise sur le marché des produits de biocontrôle, en les traitant de façon prioritaire », a demandé Jean-Pierre Princen.
Le président a aussi présenté trois propositions pour développer le biocontrôle.
Trois axes de travail
Premièrement, que « l'Anses soit le référent européen du biocontrôle », ensuite que soit instaurée « une fiscalité verte, sans taxes supplémentaires, en réorientant une partie des flux » (par exemple, de la redevance pour pollutions diffuses), et enfin qu'une réflexion soit lancée pour la création d'un « centre européen de formation aux méthodes alternatives et complémentaires, rassemblant les compétences existantes ».
Marion Coisne