SUCRE Cristal Union : gagner en compétitivité

« Sur le plan industriel, nous allons également investir 150 M€ dans les trois ans à venir », précise Olivier de Bohan, président de Cristal Union.C. URVOY
« Sur le plan industriel, nous allons également investir 150 M€ dans les trois ans à venir », précise Olivier de Bohan, président de Cristal Union.C. URVOY

Pour être parmi les sucriers européens les plus compétitifs en 2017, le groupe Cristal Union a établi sa feuille de route pour les trois ans à venir.

Déjà plus compétitif que la moyenne européenne de 28 % en production de sucre à l'hectare (13,53 t/ha), Cristal Union poursuit sur sa lancée pour être fin prêt en 2017 pour l'après-quota. La généralisation de la simplification des réceptions de betteraves sera ainsi proposée pour la récolte 2014. Après une tare déchets très élevée à l'automne 2013 (près de 18 %) qui a entraîné un surcoût de 10 M€, le déterrage au champ, actuellement pratiqué dans seulement 15 % des cas, sera encouragé pour passer à 30 %. La richesse en sucre doit également être améliorée grâce notamment à un barème de paiement plus rémunérateur et ce, dès la récolte 2014. Pour optimiser les capacités des sites industriels, les surfaces de betteraves seront développées (+ 15 % d'ici 2017, soit 15 000 à 20 000 ha) avec en 2014 la priorité au sud de Paris. Pour le sucrier, l'amélioration de la compétitivité passe également par le renforcement de l'engagement coopératif, la convergence des règles betteravières au sein du groupe (suite au rachat de Vermandoise et à la fusion avec Erstein), et le développement d'une production durable et de qualité pour répondre aux attentes des clients.

Chantal Urvoy

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