Le chiffre d'affaires de Sofiprotéol, à 7 milliards d'euros, a fléchi de 4 % en 2013. En revanche, son résultat net est attendu en hausse et illustre selon le groupe les premiers bénéfices de son plan à cinq ans, Cap 2018. Déjà, 8,9 M€ d'économies ont été réalisés sur les achats hors matières premières et les accidents de travail ont régressé de 32 %.
Un périmètre réduit
Le pôle animal a réalisé une bonne performance (+ 3,9 % de CA) « qui témoigne du dynamisme de Sanders grâce à la mise en place d'alliances avec Michel, Euralis, Agrial et Ucab », se réjouit Jean-Philippe Puig, DG de Sofiprotéol. L'entreprise a pris le contrôle de Matines, mais a cédé Sogeval, dans la pharmacie vétérinaire, à Ceva. Les résultats du pôle végétal sont plus mitigés (- 6,5 %). Si l'oléochimie s'est bien portée, ce n'est pas le cas de la trituration, dont les marges ne sont redevenues positives qu'en fin d'année, Saipol ayant souffert de la disponibilité en graines. Diester industrie a fermé deux unités françaises de biodiesel d'origine végétale et a réduit son périmètre européen en Italie, Autriche et Allemagne, « où nous n'étions pas organisés en filière ». Mais pas en Roumanie où le n° 1 de la trituration, Expur, enregistre un chiffre d'affaires de + 14 %. Quant à Lesieur, ses volumes de vente ont baissé de 2,5 %, alors que Lesieur Cristal au Maroc voit une hausse de 10 % de son CA. Le métier financier de Sofiprotéol est en net retrait, de 79 M€ à 23 M€ de décisions d'engagements.
Renaud Fourreaux
