Lorraine Une délégation de Faucheurs reçue chez Lorca

Alexandre Sorin, directeur général de Lorca (au fond à gauche) et Christian Sondag, président (devant, à gauche), face à une délégation des Faucheurs, dans les bureaux de la coopérative. © LORCA Alexandre Sorin, directeur général de Lorca (au fond à gauche) et Christian Sondag, président (devant, à gauche), face à une délégation des Faucheurs, dans les bureaux de la coopérative. © LORCA
Alexandre Sorin, directeur général de Lorca (au fond à gauche) et Christian Sondag, président (devant, à gauche), face à une délégation des Faucheurs, dans les bureaux de la coopérative. © LORCA Alexandre Sorin, directeur général de Lorca (au fond à gauche) et Christian Sondag, président (devant, à gauche), face à une délégation des Faucheurs, dans les bureaux de la coopérative. © LORCA

Alexandre Sorin, directeur général de Lorca et Christian Sondag, président, ont reçu jeudi 5 septembre une délégation des Faucheurs qui avaient occupé l'entrepôt de la coopérative lundi dernier.

Une soixantaine de faucheurs volontaires ont occupé toute la journée de lundi 2 septembre (photo), un entrepôt de Lorca à Lemud (Moselle), à la recherche de variétés de colza mutées tolérantes aux herbi

cides (VTH), estimant que « OGM et plantes mutées ont les mêmes conséquences néfastes à savoir l'accélération de l'apparition de mauvaises herbes tolérantes, et donc l'utilisation de toujours plus de produits. » Ce blocage était avant tout un moyen d'obtenir un rendez-vous avec le ministère de l'Agriculture pour demander leur interdiction.Le président revendique une technique alternative

Suite à cette action, une délégation comprenant notamment deux agriculteurs a été reçue ce jeudi 5 septembre, par le président et le directeur général de Lorca. « La technique de la mutagénèse que les Faucheurs entendent dénoncer est utilisée en agriculture depuis plus de cinquante ans, rappelle Christian Sondag, président de Lorca. D'autre part, les colzas tolérants aux herbicides de postlevée que les Faucheurs dénoncent, contribuent au contraire à raisonner l'utilisation des produits phytosanitaires en aidant à mieux maîtriser les mauvaises herbes particulièrement envahissantes telles que les passerages, ravenelles... »« Nous avons pu leur expliquer, souligne le président, que ces colzas VTH, inscrits au catalogue européen, constituaient pour nous une technique de désherbage alternative à celle du désherbinage alliée au semis de précision les années où la météo ne permet pas de biner, alors que jusqu'à présent la prélevée était la seule solution. »Les Faucheurs restent sur leur positionSi cette entrevue a pu permettre de modifier un peu la vision des Faucheurs sur le travail de la coopérative en matière de désherbage, ceux-ci restent cependant sur leur position quant à l'analogie entre VTH et OGM.

Chantal Urvoy

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