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Digital Avec l'IA2, InVivo oeuvre pour une « grande plateforme » de solutions

Carlo Purassanta, président de Microsoft France, et Thierry Blandinières, DG d'InVivo, le 27 février, au Sia. © R. FOURREAUX Carlo Purassanta, président de Microsoft France, et Thierry Blandinières, DG d'InVivo, le 27 février, au Sia. © R. FOURREAUX
Carlo Purassanta, président de Microsoft France, et Thierry Blandinières, DG d'InVivo, le 27 février, au Sia. © R. FOURREAUX Carlo Purassanta, président de Microsoft France, et Thierry Blandinières, DG d'InVivo, le 27 février, au Sia. © R. FOURREAUX

Le 27 février, au Sia, InVivo et Microsoft ont officialisé leur concept commun d'IA2 visant à favoriser l'émergence et la diffusion de solutions innovantes à destination des coopératives et de leurs adhérents.

Annoncé le 17 janvier dernier, le partenariat entre InVivo et Microsoft, qui se traduit par le concept d'IA2 (Intelligence alimentaire artificielle), a été officialisé au Salon de l'agriculture. Il s'agit d'« agréger sur une grande plateforme toutes les innovations technologiques, les données et les initiatives d'InVivo et de son écosystème allant dans le sens de la transformation digitale de la chaîne de valeur agroalimentaire », selon Thierry Blandinières, DG d'InVivo, en évoquant également l'enjeu de reconnecter agriculteurs et consommateurs.Si les deux entreprises estiment qu'elles auraient pu dans l'absolu faire ce travail chacune de leur côté, « on avait besoin d'un partenaire stratégique fort pour accélérer cette transformation, pour basculer à une étape industrielle », argumente Thierry Blandinières. « Ensemble, on a une proposition de valeur plus forte et plus rapide », ajoute Carlo Purassanta, président de Microsoft France.Une première concrétisation sera, d'ici la fin de l'année, la création d'une place de marché pour l'agrofourniture dans laquelle InVivo a déjà indiqué investir 50 millions d'euros.« On compte sur les start-up »« Dans ce partenariat, certes il y a de la technologie, indique Carlo Purassanta, mais on vise surtout l'agrégation d'écosystèmes, l'émergence de nouvelles solutions en faisant en sorte qu'elles arrivent jusqu'aux coopératives. »En prenant l'exemple de la filière blé à l'export, « où la présence française a reculé », Thierry Blandinières évoque « ces technologies que l'on va amener aux opérateurs et qui vont permettre d'assurer une traçabilité et de mieux faire du commerce à l'international en se différenciant des argentins ou des russes ».« Notre grand débat à nous »« On ne va pas réinventer les technologies, tout existe, en revanche, on compte sur l'écosystème de start-up pour l'adaptation et le déploiement de ces technologies à l'agriculture, appuie-t-il. On est vraiment dans une logique d'ouverture, d'open innovation. »« L'intelligence artificielle, c'est le bon prétexte pour dire qu'on va changer, mais il nous faut surtout une intelligence collective. Il faut mettre en mouvement un système peut-être un peu conservateur, mais si InVivo parvient à aligner l'ensemble de ses adhérents sur cette transformation, beaucoup de choses vont bouger très vite dans la ferme France. » Et le patron d'InVivo de terminer : « L'IA2, c'est notre grand débat à nous. »

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