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Lait bio Agrial veut accélérer le rythme des conversions

Passer de 83 millions de litres (Ml) collectés en 2018 à 140 Ml en 2022 nécessitera la conversion de 80 à 100 exploitations supplémentaires. © A. DUFUMIER Passer de 83 millions de litres (Ml) collectés en 2018 à 140 Ml en 2022 nécessitera la conversion de 80 à 100 exploitations supplémentaires. © A. DUFUMIER
Passer de 83 millions de litres (Ml) collectés en 2018 à 140 Ml en 2022 nécessitera la conversion de 80 à 100 exploitations supplémentaires. © A. DUFUMIER Passer de 83 millions de litres (Ml) collectés en 2018 à 140 Ml en 2022 nécessitera la conversion de 80 à 100 exploitations supplémentaires. © A. DUFUMIER

Le groupe coopératif renforce son soutient aux changements de systèmes laitiers et maintient le cap de ses objectifs à 140 millions de litres de collecte bio en 2022. C'est ce qui ressortait de l'assemblée générale du métier lait bio le 24 janvier à Nozay (Loire-Atlantique).

La branche lait d'Agrial a confirmé maintenir le cap fixé de 140 millions de litres (Ml) de lait de vache bio collecté d'ici 2022, le 24 janvier dernier à Nozay (Loire-Atlantique), lors de l'assemblée générale du métier lait bio. Mais pour y parvenir, la coopérative, qui a collecté 83 Ml de lait bio en 2018, doit accélérer le rythme des conversions. Il faudra effectivement pouvoir recruter rapidement de 80 à 100 élevages supplémentaires, d'autant plus que la production bio exige des délais incompressibles de conversion qui sont généralement de 24 mois (cas de la conversion simultanée du troupeau et de la surface fourragère).Ainsi, le groupe a pris la décision de revaloriser de 10 €/1 000 l la prime de conversion qui passe à 40 €/1 000 l sur la période de conversion (au maximum 24 mois). Par ailleurs, l'entreprise a décidé de garantir un prix minimum de 450 €/1 000 l au lait bio durant la première année de certification de l'élevage en bio. Le groupe insiste également sur le dispositif d'accompagnement technique et administratif gratuit mis à disposition des adhérents.Des outils et marques propres comme atouts« Les signaux de marché sont toujours très positifs. L'ultra-frais bio a connu une progression fulgurante de 18 % en 2017 et de 15 % en 2018, et représente aujourd'hui près de 5 % du volume de l'ultra-frais. Le potentiel reste important puisque seuls 4 foyers sur 10 achètent des produits ultra-frais bio », constate la coopérative en se basant sur des études de Nielsen et de Kantar.La laiterie met d'ailleurs en avant un prix du lait payé aux producteurs de 470 €/1 000 l toutes primes incluses pour la collecte de 2018. Olivier Athimon, directeur général de la branche lait d'Agrial, souligne le point fort d'Agrial qui dispose de ses propres marques et de ses propres outils en lait bio. « Ce sont des atouts majeurs qui nous donnent une capacité unique d'épouser et d'anticiper au mieux les attentes des clients. »

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