Centre-Val de Loire  Un nouveau directeur à la Caproga

Patrice Leloup (à gauche), directeur jusqu'en février 2018, et Jean-Michel Billault, le président de la Caproga, ont choisi de confier la direction de la coopérative à Sébastien Marty. © A. RICHARD Patrice Leloup (à gauche), directeur jusqu'en février 2018, et Jean-Michel Billault, le président de la Caproga, ont choisi de confier la direction de la coopérative à Sébastien Marty. © A. RICHARD
Patrice Leloup (à gauche), directeur jusqu'en février 2018, et Jean-Michel Billault, le président de la Caproga, ont choisi de confier la direction de la coopérative à Sébastien Marty. © A. RICHARD Patrice Leloup (à gauche), directeur jusqu'en février 2018, et Jean-Michel Billault, le président de la Caproga, ont choisi de confier la direction de la coopérative à Sébastien Marty. © A. RICHARD

Lors de son assemblée générale, le 5 décembre, la coopérative du Gâtinais (Loiret) a dévoilé le nom de son nouveau directeur.

Il était attendu depuis un an. Finalement le nouveau directeur arrivera mi-février 2018 à Montargis, à la Caproga. Patrice Leloup, actuel directeur, va enfin pouvoir prendre sa retraite. Il passera la main à Sébastien Marty.

Sébastien Marty à la tête de la Caproga

A 40 ans, Sébastien Marty est directeur commercial des marchés industriels aux Grands Moulins de Paris. Ingénieur, diplômé d'AgroParistech, il a démarré sa carrière en tant que responsable qualité, puis acheteur matières premières pour ensuite occuper des fonctions commerciales. « Mon souhait était de me rapprocher de la production agricole. Les valeurs portées par la Caproga, à savoir la performance, l'équité et la transparence sont en parfaite adéquation avec mes valeurs personnelles », explique Sébastien Marty.

Sa connaissance des marchés industriels de la meunerie correspond tout à fait au créneau de la Caproga. La coopérative du Loiret, qui emploie 129 personnes, travaille exclusivement avec des industriels et souhaite continuer à développer davantage des filières tracées, notamment avec Barilla ou Heineken.

La crise de 2016 est passée

Malgré un résultat net consolidé à 1,6 million d'euros, contre 1,8 million d'euros en 2015-2016, la Caproga a su rebondir après la crise de 2016. « Le partenariat que nous avons avec les industriels nous a sauvés. J'ai toujours été confiant pour supporter cette crise à la coopérative. Je suis plus inquiet pour la situation économique de certains de nos adhérents », a souligné Patrice Leloup, lors de l'assemblée générale de la Caproga, à Amilly.

La collecte 2017 atteint des records, 650 000 tonnes, contre les 600 000 t habituelles. Le moulin de la Caproga­, rénové en 2014, est passé de 250 à 290 t de blé écrasées par jour, soit 30 % de la collecte de la coopérative. De bonnes perspectives pour un changement de main, en douceur.

Aude Richard

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