Sur l'exercice 2016-2017 « nos ventes d'appro (51 millions d'euros) sont restées stables, mais notre activité collecte a été en net retrait » a confirmé le 4 décembre en conférence de presse, Patrick Brémaud, directeur adjoint de la coopérative agricole du Pays de Loire. De fait, sous l'effet d'une piètre moisson, l'entreprise de Thouarcé (Maine-et-Loire) aura réceptionné 140 000 tonnes contre 182 000 tonnes pour la campagne 2015-2016. On notera que la moitié de ces volumes correspondaient à des filières contractualisées, « contrats qui ont été honorés ».
Un résultat net quasi stable
Au final, la coopérative, dont l'assemblée générale se tiendra à Angers le 14 décembre clôture cet exercice 2016-2017 avec un chiffre d'affaires de 103 millions d'euros (- 10 %) et un résultat net de 1,6 million d'euros, quasiment stable. Du côté des comptes consolidés, la coopérative et ses filiales totalisent un chiffre d'affaires de 179 millions d'euros (- 4,3 %) qui lui aussi fait la part belle à l'activité « Agrofournitures » : 57 % du total contre 39 % pour l'activité « Collecte » et 4 % pour les productions animales.
Concurrence amoindrie en horti, pépi et maraîchage
Commentant la situation du pôle CAPL, ses dirigeants ont notamment mis en évidence la montée en force de l'activité « Appro » liée au végétal spécialisé (horticulture, pépinière et maraîchage). Gérée pour l'essentiel dans le cadre de la SAS Agriloire, elle génère un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros, en hausse de 25 %. En arrière-plan, la fermeture courant 2016 de Ného, filiale de Terrena, a de fait amoindri la concurrence. En parallèle, « nous avons proposé de nouvelles gammes de produits », précise la direction de la CAPL.
Expérimentation en arboriculture
Ce développement autour du végétal spécialisé s'opère également en arboriculture. Avec des ventes qui progressent mais également un engagement de la CAPL dans l'expérimentation. Les premiers essais en la matière ont été conduits au printemps 2017 et la coopérative prévoit d'être agréé BPE, bonnes pratiques d'expérimentation au printemps 2018 pour cette activité.
Anne Mabire
