Bourgogne-Franche-Comté  Nouveau DG, nouvelle alliance pour Dijon céréales

 Le 1er juillet prochain, Pierre Guez transmettra la direction générale de Dijon céréales à Christophe­ Richardot. L'actuel directeur général d'Area, union d'approvisonnement prendra également les rênes d'Alliance-BFC. © A. BREHIER  Le 1er juillet prochain, Pierre Guez transmettra la direction générale de Dijon céréales à Christophe­ Richardot. L'actuel directeur général d'Area, union d'approvisonnement prendra également les rênes d'Alliance-BFC. © A. BREHIER
Le 1er juillet prochain, Pierre Guez transmettra la direction générale de Dijon céréales à Christophe­ Richardot. L'actuel directeur général d'Area, union d'approvisonnement prendra également les rênes d'Alliance-BFC. © A. BREHIER Le 1er juillet prochain, Pierre Guez transmettra la direction générale de Dijon céréales à Christophe­ Richardot. L'actuel directeur général d'Area, union d'approvisonnement prendra également les rênes d'Alliance-BFC. © A. BREHIER

Alors que le directeur Pierre Guez se retire, Dijon céréales s'engage dans une alliance régionale avec deux coopératives voisines Bourgogne du Sud et Terre Comtoise. Une nouvelle page à écrire pour la coopérative qui tenait son assemblée générale le 5 décembre.

Le 5 décembre, lors de leur 27e assemblée générale, les dirigeants de Dijon céréales ont tiré le bilan d'un exercice 2016-2017 particulièrement compliqué. « La moisson 2016, historiquement faible avec 800 000 tonnes, fut calamiteuse tant en volumes qu'en qualité », ont expliqué Marc Patriat, le président et Pierre Guez, le directeur.

Un plan de soutien aux adhérents

Celle de 2017 (915 000 t) laisse encore « un goût d'inachevé » avec de grosses disparités dans les rendements (mauvaises récoltes dans les terres superficielles des Plateaux et du Châtillonnais) et des cours en berne. Pour accompagner ses 4 000 adhérents, un plan exceptionnel de soutien aux trésoreries de 30,5 M€ (report d'échéance approvisionnements) a été mis en place.Dans un contexte de marché tendu où l'objectif est d'améliorer l'efficience des intrants pour produire en dessous de 140 euros la tonne, la coopérative de Côte-d'Or entend continuer à être actrice « d'une agriculture moderne, productive, en phase avec les demandes sociétales ».

Christophe Richardot, futur DG de Dijon céréales

Pour y parvenir, Dijon céréales a décidé de se rapprocher de deux coopératives voisines, Bourgogne du Sud (Saône-et-Loire) et Terre Comtoise (Doubs), avec lesquelles elle a déjà développé de nombreuses coopérations : union de commercialisation Cérévia, union d'approvisionnement Area, plateforme d'essais Artemis.Cette alliance de services sera opérationnelle à partir du 1er janvier 2018. Christophe Richardot, actuellement directeur général de l'union d'approvisionnement Area, en prendra la direction. Il sera également à partir du 1er juillet prochain, le nouveau directeur général de Dijon céréales.

Alliance-BFC pour développer l'avenir

Centrée sur l'innovation, l'Alliance-BFC doit développer de la valeur ajoutée sur les exploitations à travers de nouvelles filières ou des projets de diversification. Il s'agit de valoriser notamment la complémentarité des productions animales et des grandes cultures. Elle doit aussi contribuer au déploiement d'une agro-écologie compétitive qui s'appuiera sur le numérique et sur les nouvelles technologies (lancement du digital).

Engagé dans un plan de réduction de ses charges depuis quatre ans, la coopérative Dijon céréales termine l'exercice 2016-2017 avec un chiffre d'affaires de 265 millions d'euros (en baisse de 16,5 %) et un résultat net de 1,9 M€. Avec ses filiales, le groupe affiche un chiffre d'affaires de 357 M€ et un résultat net de 2,5 millions d'euros.

Anne Bréhier

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