Champagne-Ardenne La coopération champardennaise dynamique mais peu connue

De gauche à droite : Eric Potié, président de la FCVC (Fédération des coopératives vinicoles de la Champagne), Jean-Pierre Flogny, président de la Scara, Benoît Lampson, président de Luzéal, Olivier de Bohan, président de Cristal Union, Alain Arnould d'EMC2 Elevage et Pascal Prot, président de Vivescia. © C. URVOY De gauche à droite : Eric Potié, président de la FCVC (Fédération des coopératives vinicoles de la Champagne), Jean-Pierre Flogny, président de la Scara, Benoît Lampson, président de L
De gauche à droite : Eric Potié, président de la FCVC (Fédération des coopératives vinicoles de la Champagne), Jean-Pierre Flogny, président de la Scara, Benoît Lampson, président de Luzéal, Olivier de Bohan, président de Cristal Union, Alain Arnould d'EMC2 Elevage et Pascal Prot, président de Vivescia. © C. URVOY De gauche à droite : Eric Potié, président de la FCVC (Fédération des coopératives vinicoles de la Champagne), Jean-Pierre Flogny, président de la Scara, Benoît Lampson, président de L

Les premières rencontres régionales de la coopération agricole et viticole, qui ont eu lieu mardi 10 juin suite à l'assemblée générale de la FRCA Champagne-Ardenne, ont démontré le dynamisme du secteur dans l'économie régionale au travers des filières céréales, sucre, luzerne, viticoles et élevage. Reste à le faire savoir à l'extérieur.

Acteur dynamique et important de l'économie régionale, la coopération champardennaise représente 175 coopératives ou unions (dont 135 en viticulture), 24 000 adhérents, 6 800 salariés directs, 74 % de la collecte de céréales et oléoprotéagineux et 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires (10,6 % du CA national de la coopération).« Les coopératives ne ratent aucune opportunité de développement dans la région », soulignait Pascal Prot, président de Vivescia, lors des premières rencontres régionales de la coopération agricole et viticole qui ont eu lieu le 10 juin, suite à l'assemblée générale de la FRCA Champagne-Ardenne. « C'est ainsi qu'un milliard d'euros a été investi sur le site de la bioraffinerie de Pomacle. L'international est également inscrit dans la génétique de nos coops, notamment en céréales via Siclae et en viticulture au travers de Nicolas Feuillate et Jacquart. »Susciter des vocations« Sans la coopération, il n'y aura plus de betteraves dans la région », poursuit Olivier de Bohan, président de Cristal Union. « Quant à la luzerne, dont quatre des six coops collectent 90 % des 50 000 hectares, la coopération a contribué à maintenir cette filière qui revient de loin », ajoute Benoît Lampson de Luzéal.Même si le secteur coopératif champardennais est dynamique, s'est modernisé, est devenu synonyme de produits de qualité, son prochain défi est certainement de se faire connaître en dehors du secteur agricole, et notamment au niveau de l'enseignement agricole, pour susciter des vocations et préparer la relève.

Chantal Urvoy

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