« Nous devons avoir une stratégie de différenciation et de qualité. Cela passe par le goût, la sécurité alimentaire et le développement durable », a rappelé Jacques Renault, le nouveau directeur de la branche volailles du groupe Agrial, lors des AG les 12 et 13 mars des groupements volailles standard et label.Alors que les achats des ménages ont reculé de 0,5 % en 2013 pour les volailles et les produits élaborés, seul le poulet tire son épingle du jeu avec une progression de 2 %. Mais ce sont surtout les produits de découpe qui font progresser cette production (+ 5,8 %) alors que le prêt à cuire et l'effilé régressent respectivement de 1,5 % et 6,8 %.Dans ce contexte, Agrial voit son tonnage de volailles label progresser de 19 % à 5 880 tonnes, dont 90 % de poulets. L'activité avec Socadis a progressé de 15 % grâce à la mise en place d'un plan commercial et marketing par l'abattoir. Cette activité représente une surface en bâtiments de 62 730 m². L'objectif est d'atteindre 77 800 m² en 2014.« Le poulet de nos éleveurs », uniquement normandEn volailles standard, le tonnage de 32 170 tonnes, dont près de 70 % de poulets, recule de 1,8 %. La surface en bâtiments, 140 000 m², devrait rester stable en 2014. Depuis début février, Socadis commercialise une partie des poulets de souche 987 sous la marque « Poulet de nos éleveurs ». L'argument produit affiché est la provenance des poulets issus des élevages normands uniquement.Les deux groupements label et standard collectent les productions de 210 éleveurs. En ajoutant 15 850 tonnes d'achats externes, Agrial traite au total 53 900 tonnes de volailles en vif.
Jean-Claude Ballandonne