Midi-Pyrénées Vivadour investit sur ses métiers

Franck Clavier, directeur général de Vivadour, a faite le point sur les investissements de la coopérative, lors de la dernière assemblée générale, à Marciac (Gers). © JEAN-BERNARD LAFFITTE Franck Clavier, directeur général de Vivadour, a faite le point sur les investissements de la coopérative, lors de la dernière assemblée générale, à Marciac (Gers). © JEAN-BERNARD LAFFITTE
Franck Clavier, directeur général de Vivadour, a faite le point sur les investissements de la coopérative, lors de la dernière assemblée générale, à Marciac (Gers). © JEAN-BERNARD LAFFITTE Franck Clavier, directeur général de Vivadour, a faite le point sur les investissements de la coopérative, lors de la dernière assemblée générale, à Marciac (Gers). © JEAN-BERNARD LAFFITTE

Vivadour, qui a tenu son assemblée générale le 4 décembre, a fait un large point sur son programme d'investissements. Pour poursuivre son développement, la coopérative y consacrera, à nouveau, 50 millions d'euros sur cinq ans.

Avec une collecte de 600 000 tonnes en 2012, en hausse de 26 000 tonnes, un record pour la coopérative, et un chiffre d'affaires 2012-2013 de 514 millions d'euros en forte hausse (426 millions d'euros en 2011-2012), étroitement lié à l'augmentation de la valeur des céréales, Vivadour a amélioré ses fonds propres qui dépassent aujourd'hui les 120 millions d'euros.Dès lors, elle a lancé un plan d'investissements de près de 50 millions d'euros sur cinq ans, dont la première partie a vu le jour cette année avec l'extension de près de 20 000 tonnes de son silo de Feugarolles (Lot-et-Garonne). 4 millions d'euros ont aussi été consacrés aux travaux de reconfiguration réalisés dans l'usine de semences de Riscle, où une station de réception-triage, porteuse des dernières technologies, a été installée. L'accord Millénium passé avec Dupont-Pioneer, pour la production de semences de maïs et de colza, a permis à Vivadour de produire 3 400 ha en 2012 et d'implanter 4 000 ha en 2013.Un nouveau départ pour les volaillesDans la filière poulet, « Vivadour a mené à bien son plan d'investissements dans les bâtiments de volailles label et standard, indique Franck Clavier, directeur général du groupe. 45 000 m² étaient indispensables pour consolider la filière Fermiers du Gers et l'abattoir de Condom (Gers). Les débouchés existent et l'aval peut se développer. » L'activité du groupe, qui affiche une progression de 10 % des mises en place, représentera dix millions de volailles, lorsqu'elle aura atteint sa pleine capacité.Vivadour se félicite aussi d'avoir repris, il y a quatre ans, l'abattoir des Fleurons de Samatan, où sont abattus 450 000 canards gras IGP Gers et label rouge, sur les 2,2 millions de canards produits par la coopérative. Elle a investi 2 millions d'euros dans la reconfiguration de cet outil.Des questions sur la filière bovineEnfin, la filière bovine, plus difficile à structurer, a tout de même vu, sur une seule année, la création de mille places d'engraissement et une progression de 34 % de la production. « Nous avons des contrats avals avec Bigard et Arcadie, poursuit Franck Clavier. Et nous développons aussi une filière originale en circuit court avec la société Jucla viande, qui approvisionne un réseau de boucheries toulousaines. Nous atteindrons les 10 000 animaux engraissés en 2014. »Reste que la question de la survie de l'abattoir d'Auch, propriété d'Arcadie et donc des coopératives Lur Berri, Unicor, Capel et Synergie, reste posée. « Les collectivités territoriales et le préfet travaillent sur le dossier et posent la bonne question : quels sont les éleveurs qui s'engagent à livrer, alors qu'on est censé investir pour un débouché de proximité, souligne Christian Terrain, le président de Vivadour. L'engagement de chacun est incontournable et Vivadour apportera sa contribution à l'approvisionnement de l'abattoir. »

Florence Jacquemoud

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