Congrès Le négoce interpelle un député socialiste

De gauche à droite, Christophe Viger, président FNA, Bertrand Charpentier (Leplesne), Lucie, l'animatrice, Isabelle Prélat-Chassagne (Agridor), Jean-Claude Haas (Stophytra), Loïc Morisseau (Le Gall), Frédéric Carré (groupe Carré) et Dominique Potier, député de Meurthe-et-Moselle. © H. LAURANDEL De gauche à droite, Christophe Viger, président FNA, Bertrand Charpentier (Leplesne), Lucie, l'animatrice, Isabelle Prélat-Chassagne (Agridor), Jean-Claude Haas (Stophytra), Loïc Morisseau (Le Gall), Fréd
De gauche à droite, Christophe Viger, président FNA, Bertrand Charpentier (Leplesne), Lucie, l'animatrice, Isabelle Prélat-Chassagne (Agridor), Jean-Claude Haas (Stophytra), Loïc Morisseau (Le Gall), Frédéric Carré (groupe Carré) et Dominique Potier, député de Meurthe-et-Moselle. © H. LAURANDEL De gauche à droite, Christophe Viger, président FNA, Bertrand Charpentier (Leplesne), Lucie, l'animatrice, Isabelle Prélat-Chassagne (Agridor), Jean-Claude Haas (Stophytra), Loïc Morisseau (Le Gall), Fréd

Le 29 novembre, à l'occasion de son congrès annuel au Cercle national des armées, la Fédération nationale du négoce agricole, avec cinq de ses entreprises, a sensibilisé le député Dominique Potier à leur quotidien.

Cercle national des armées, vendredi 29 novembre, le négoce agricole tient son congrès annuel. Un congrès « les pieds dedans » avec cinq dirigeants et dirigeante de négoces venus chacun « faire entendre sa voix », nouveau fil rouge décliné par la FNA pour sa feuille de route 2014-2017.Et une oreille pour les écouter, celle du député socialiste Dominique Potier, président du comité consultatif de gouvernance Ecophyto, et tourné plutôt vers la culture bio et coopérative. Une présence inhabituelle qui souligne une volonté d'ouverture.Ras-le-bol fiscalUn credo commun a été porté par les chefs d'entreprise, celui de la fiscalité : soit 700 000 € d'impôts pour l'un, l'équivalent d'un silo tous les deux ans pour un autre... Face au ras-le-bol d'une taxation devenue le jouet préféré des pouvoirs publics et dont la motivation interroge les entreprises, Dominique Potier a rappelé la nécessité de maintenir les infrastructures nationales pour capter les marchés et a souligné l'incivisme de ceux flirtant avec les paradis fiscaux.« Si tout le monde payait ses impôts, nous pourrions réduire le taux d'imposition des TPE et des PME pour lesquelles l'impact du coût de la fiscalité est deux fois plus fort que pour les grandes entreprises », insiste le député, tout en évitant le délicat sujet du différentiel fiscal avec les coopératives.Le TC se nomme désormais CapQuoi qu'il en soit, le négoce agricole compte bien passer le cap et affiche ses nouveaux objectifs à l'horizon 2018 validés le matin du congrès. « Nos engagements sont évaluables et mesurables avec des indicateurs objectifs », avance Christophe Viger, président de la FNA. Ainsi, la fédération compte faire un bilan à la fin de cette campagne de ses cinq indicateurs de suivi de l'impact du nouvel agrément phyto sur les pratiques des agriculteurs.Cela dans une ambiance de conseil réaffirmée par une nouvelle dénomination du technico-commercial, devenant un conseiller agronomique préconisateur. Un logo Cap va être proposé pour les véhicules et les bureaux des conseillers. Une initiative que le négoce ouvre à toutes les organisations du conseil « qui partagent notre vision du professionnalisme et de la responsabilité, qui souhaitent promouvoir les dernières innovations, tout en diffusant les meilleures pratiques agronomiques pour les agriculteurs ».Vers une certification engraisEt dans la lancée de la certification phyto validée pour 98 % des adhérents de la FNA, une certification de l'activité distribution de fertilisants devrait voir le jour à l'initiative de la fédération. La construction de cette démarche va démarrer en 2014 avec l'élaboration de référentiels, s'inspirant de ceux en phytos, pour un déploiement en 2015 avec des entreprises volontaires. Le négoce souhaite ainsi être à même de mieux absorber toute l'évolution réglementaire en fertilisation. Et être plus armé face à la nouvelle Pac qui génère nombre d'interrogations quant au comportement à venir des agriculteurs.Le congrès de novembre 2014 sera alors l'occasion de refaire un point d'étape de cette nouvelle feuille de route et de mettre en avant la nouvelle structure FC2A, née du rapprochement de la FNA et de la FFCB. En effet, c'est sous sa bannière que se déroulera le prochain congrès après une matinée réservée aux adhérents de chacune des deux fédérations.

Hélène Laurandel

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