La journée de rencontre technique élevage du 4 septembre, à Manot (Charente), est la troisième qu'organise la coopérative Charentes Alliance, comme elle le fait également à d'autres moments de l'année pour les céréaliers et les viticulteurs.
« L'élevage fait partie intégrante de notre activité, souligne Philippe Balanger, directeur terrain. Charentes Alliance se positionne sur le créneau de la production herbagère et celle de maïs ensilage. Cette journée permet d'apporter aux adhérents des informations sur la bonne génétique concernant les variétés et le bon mode de conduite de ces productions. »Optimiser la récolte du maïs ensilagePhilippe Balanger donne l'exemple de la surveillance du pH des sols pour laquelle Charentes Alliance apporte analyse et méthode afin de corriger son acidité, un problème récurrent sur son territoire. Quant à la récolte, « nous nous sommes intéressés au stade auquel elle doit se faire, et ce en passant par la pesée du maïs ensilage ».
L'organisation en Cuma ou le recours à un entrepreneur ne facilite pas l'optimisation de cette récolte, quand il faut parfois attendre plusieurs jours avant qu'un matériel soit enfin disponible. « Même la meilleure variété sur le papier, si elle est ensilée huit ou dix jours trop tard, perdra en qualité. Mais au moins, nous essayons de sensibiliser les éleveurs sur le sujet. »Pour la conservation des fourrages, cette journée a permis de montrer quels sont les nouveaux matériaux sur le marché pour en assurer l'étanchéité. Ou encore de rappeler que, pour ceux qui cherchent l'optimisation du débit lors de l'enrubannage ou du bottelage, il existe des filets et des ficelles plus fiables que d'autres, qui évitent de perdre du temps et permettent de gagner en confort du travail.
Myriam Guillemaud