Collecte  Deuxième partie de moisson délicate

L'enjeu est de prioriser les chantiers pour faire rentrer à temps les blés ou les colzas présentant encore de bonnes qualités. © C. THIRIET L'enjeu est de prioriser les chantiers pour faire rentrer à temps les blés ou les colzas présentant encore de bonnes qualités. © C. THIRIET
L'enjeu est de prioriser les chantiers pour faire rentrer à temps les blés ou les colzas présentant encore de bonnes qualités. © C. THIRIET L'enjeu est de prioriser les chantiers pour faire rentrer à temps les blés ou les colzas présentant encore de bonnes qualités. © C. THIRIET

Avec les épisodes successifs de forte pluie, les opérateurs craignent moins pour le rendement et le taux de protéines que pour la qualité technologique.

« Pour les céréales à paille d'hiver non récoltées, signalait Arvalis le 18 juillet, l'humidité et la fraîcheur de la semaine dernière sont arrivées au pire moment : elles vont pénaliser les principaux critères technologiques. »

PS et temps de chute de Hagberg à surveiller

L'institut technique craint des dégradations pour le poids spécifique, notamment en région Centre-Est, ainsi que pour le temps de chute de Hagberg et redoute des germinations sur pied et de la verse. Le stade de la maturité physiologique étant dépassé partout en France, il ne devrait cependant pas y avoir de répercussion majeure sur les rendements et le taux de protéines.

« Pour le blé dur, les passages pluvieux ont un effet aggravant sur la moucheture et le mitadinage », ajoute Arvalis. Quant au colza, de bons niveaux de rendements sont observés, mais certains secteurs connaissent une recrudescence de germination sur pied.

Allotement intensif

Dijon céréales, dont les chantiers de récolte avaient débuté dès le 15 juin, ce qui lui avait permis de collecter 30 % de sa moisson prévisionnelle d'été avant les fortes précipitations, est un des seuls opérateurs à s'en être ému publiquement. « C'est une campagne décidément très délicate », confirme Pascal Demay, directeur Terrain et Céréales de la coopérative.

« Nous effectuons aujourd'hui un très gros travail d'analyse des grains et de classement pour isoler les différentes qualités. L'enjeu est donc de prioriser les chantiers pour faire rentrer à temps les blés ou les colzas présentant encore de bonnes qualités. »

Après avoir repris dans la semaine du 14 juillet de façon très intense, les moissons pourraient être à nouveau interrompues par les pluies annoncées pour le week-end des 19 et 20 juillet.

Renaud Fourreaux

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