Organisés par la Société Générale, en partenariat avec « Les Echos », les trophées de l'entreprise familiale ont mis à l'honneur, le 12 juin à Lyon, les fondateurs, dirigeants et salariés de sociétés de Rhône-Alpes, Bourgogne et Auvergne.
C'est la Maison François Cholat, à Morestel, dans l'Isère (environ 80 M€ de CA, 130 salariés) qui a raflé le grand prix de cette première édition des Chênes du Centre-Est, le trophée de l'entreprise familiale. Parmi les autres catégories, le développement à l'international, l'innovation... « C'est une grande fierté », déclare François Claude Cholat, président du directoire du négoce.Le trophée de l'entreprise familiale « couronne le choix et la volonté de demeurer une entreprise familiale. Longévité, adaptation de l'activité à son marché, développement et transmission d'un savoir-faire familial... tels sont les critères auxquels le jury est particulièrement attentif », expliquent les organisateurs. Indépendant, le jury de douze personnes était présidé par Alain Mérieux, fondateur de BioMérieux.Des retombées médiatiques importantesPas de récompense en espèces sonnantes et trébuchantes à la clé, mais d'importantes retombées médiatiques pour la Maison François Cholat : articles dans « Les Echos », « Le Tout Lyon», « Le Dauphiné Libéré »... Sans compter les nombreux messages de sympathie, notamment de ses clients.« Je suis fier de mon entreprise, je suis fier d'en parler », s'enthousiasme François Claude Cholat. Il raconte sa participation : « J'ai présenté l'entreprise début septembre à la Société Générale, qui m'a dit » : « Il faut que vous concouriez au trophée de l'entreprise familiale. » « Au début, je n'étais pas forcément partant, mais ils ont beaucoup insisté, et nous avons fait le dossier. On a vraiment joué le jeu. »
Marion Coisne