Pays de la Loire  La CAPL face aux Faucheurs volontaires

Relayant un appel national, les militants angevins demandent un moratoire sur la vente de variétés issues de la mutagénése. © A. MABIRE Relayant un appel national, les militants angevins demandent un moratoire sur la vente de variétés issues de la mutagénése. © A. MABIRE
Relayant un appel national, les militants angevins demandent un moratoire sur la vente de variétés issues de la mutagénése. © A. MABIRE Relayant un appel national, les militants angevins demandent un moratoire sur la vente de variétés issues de la mutagénése. © A. MABIRE

Une vingtaine de militants se sont présentés, le 17 juillet, au siège de la coopérative, à Thouarcé (Maine-et-Loire).

« Nous sommes là pour dénoncer la présence d'un colza issu de la mutagénése au catalogue CAPL 2013-2014 », ont précisé, quelques minutes avant d'être reçus par les dirigeants de la coopérative, les membres du collectif angevin des Faucheurs volontaires.

20 ha concernés sur 5 400 ha de colza

La rencontre a duré une heure. La Coopérative agricole du pays de Loire y a confirmé la vente de semences Veritas CL. « À hauteur de 20 ha », a précisé Patrick Brémaud, son directeur adjoint, avant d'indiquer que « la surface totale cultivée en colza par les adhérents de la CAPL était de 5 400 ha ».

Marginal, le recours à cette variété « homologuée et autorisée » a permis de cultiver du colza « dans des parcelles au sud du Maine-et-Loire et au nord de la Vienne infestées d'orobanche », a expliqué Frédéric Acker, responsable agronomie de la coopérative.

Les Faucheurs veulent un débat dans la coopérative

Un argument qui n'a guère ému les militants. « Notre but, ont-ils expliqué aux dirigeants, est d'obtenir un moratoire sur la vente de toutes les variétés issues de la mutagénése. »

Il est aussi de porter, au sein de la coopérative, le débat sur ces variétés qualifiées d'« OGM mutés ». Une demande que Christian Blet, vice-président, s'est engagé à rapporter au conseil d'administration avant de trancher : « Il n'y aura débat que si les adhérents de la CAPL le demandent. »

Anne Mabire

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