Lors de cette journée de rencontre, les visiteurs ont pu découvrir la station et ses 5 000 microparcelles, décrivant un éventail très large d'expérimentations sur les variétés elles-mêmes, et aussi leur comportement face aux maladies. Différents programmes de protection et itinéraires culturaux, ainsi que des tests sur des produits de biocontrôle, tant du point de vue de l'efficacité que de l'utilité économique étaient présentés.La coopérative accorde également un intérêt croissant aux drones ou au signal RTK. Pour cet outil, elle a d'ailleurs équipé tout son territoire d'antennes relais au cours des trois dernières années et une trentaine d'adhérents sont désormais abonnés.Dix millions d'euros d'investissementsLa journée était aussi l'occasion de rappeler l'importance de l'activité semences, qui concerne 200 multiplicateurs au sein de la coopérative qui compte 1 200 adhérents. Au cours des cinq dernières années, 5 millions d'euros ont été investis et 5 millions sont encore prévus pour les trois prochaines années.Ces investissements concernent notamment une ligne de conditionnement de plants qui sera opérationnelle pour la récolte 2014 et un nouveau process maïs-tournesol pour la réception, l'effeuillage, le séchage et le pliage. Il sera mis en place étapes par étapes au cours des trois années à venir. Derrière ces aménagements, c'est l'usine elle-même qui a fait l'objet d'une réorganisation, avec une partie dédiée aux variétés autogames, l'autre aux hybrides.
Myriam Guillemaud