Haute-Normandie Cap Seine teste les drones

Agriculteur titulaire d'un brevet de pilotage, Thierry Nuttens assure des prestations de vol de drones pour Défisol. En 2013-2014, des estimations de biomasse de colza ont été réalisées sur plus de mille hectares, complétées par plus de 150 pesées. © J.-C. BALLANDONNE Agriculteur titulaire d'un brevet de pilotage, Thierry Nuttens assure des prestations de vol de drones pour Défisol. En 2013-2014, des estimations de biomasse de colza ont été réalisées sur plus de mille hectares, complétées par pl
Agriculteur titulaire d'un brevet de pilotage, Thierry Nuttens assure des prestations de vol de drones pour Défisol. En 2013-2014, des estimations de biomasse de colza ont été réalisées sur plus de mille hectares, complétées par plus de 150 pesées. © J.-C. BALLANDONNE Agriculteur titulaire d'un brevet de pilotage, Thierry Nuttens assure des prestations de vol de drones pour Défisol. En 2013-2014, des estimations de biomasse de colza ont été réalisées sur plus de mille hectares, complétées par pl

Au sein de Défisol recherche et développement, Cap Seine teste avec les Ceta de l'Eure l'utilisation des drones pour le conseil en agriculture de précision. Les résultats des premiers essais sur du colza ont été présentés le 12 juin dans l'Eure, à l'occasion du dixième anniversaire de Défisol.

Près de cent quarante personnes, agriculteurs et techniciens, ont participé le 12 juin aux dix ans de Défisol R & D au lycée agricole Edouard de Chambray, dans l'Eure. L'association se consacre uniquement à l'agriculture de précision et la modulation des apports d'intrants. Elle a mis au point plusieurs prestations (Défi potentiel, Défi multianalyses, Défi modulation) commercialisées par la société Défisol services. Depuis trois ans, elle s'intéresse également à l'utilisation des drones.Nouvelle prestation Défi-biomasseAprès avoir travaillé avec un prestataire externe, Défisol a acheté son propre drone en novembre 2013 et l'a testé sur du colza : « L'objectif était de déterminer les conditions techniques, économiques et réglementaires de déploiement de nouvelles prestations. » Des estimations de biomasse de colza ont été réalisées sur plus de mille hectares, complétées par plus de 150 pesées. Le traitement des données a permis de valider une nouvelle prestation, Défi-biomasse.« Il nous reste à transformer les données en conseil, explique Guy Dubois, responsable qualité et agriculture durable de Cap Seine. Le coût pour l'agriculteur est de 15 à 20 euros par hectare, soit le double de Farmstar. Le drone permet une bonne réactivité, mais son débit est inférieur à celui du satellite, d'où un prix plus élevé. Il faut donc proposer d'autres services qui justifient ce surcoût. »Le drone a également été utilisé pour le suivi des plates-formes d'essais de Cap Seine et des Ceta. Il a permis, en mesurant le pourcentage de jaune, de préciser le stade de floraison du colza. Ces résultats permettront de proposer une prestation Défi-plateformes.

Jean-Claude Ballandonne

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